Afin de réduire l’insécurité grandissante dans le pays, le gouvernement envisage de «smartiser» le Grand Libreville avec l’installation des vidéos-sécurités. Le sujet a fait l’objet de la rencontre, le 8 mai dernier, entre le ministre gabonais de l’Économie numérique et une délégation du groupe Huawei.

Le ministre de l’Economie numérique, le général Bonjean Rodrigue Mbanza, et le PDG de Huawei Afrique centrale, Léo Konh Lingyu, le 8 mai 2024 à Libreville. © D.R.

 

À Libreville, le ministre de l’Économie numérique, Bonjean Rodrigue Mbanza a eu le 8 mai 2024, une séance de travail avec le président directeur général  de Huawei Afrique centrale, Léo Konh Lingyu. Au cœur des échanges, la digitalisation de l’administration gabonaise, la sécurité nationale par l’intelligence artificielle à travers la mise en œuvre des vidéo-sécurité dans le Grand Libreville.

«Je suis venu en mission pour présenter ce qu’on peut faire au Gabon notamment dans le volet sécurité, c’est-à-dire renforcer la transformation digitale au Gabon. Donc on est représenté sur l’ensemble de l’Afrique par les projets sécuritaires qu’on avait déjà déployés. Et maintenant le Gabon, on est en train de courir pour qu’on puisse prendre la ville, en dirigeant avec beaucoup plus de sécurité», a indiqué Léo Konh Lingyu.

 Cette rencontre intervient dans le cadre des missions régaliennes qu’a assignées le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema au ministre de l’Économie numérique, à savoir : passer de l’administration écrite à l’administration numérique. «J’ai effectué il y a quelques mois dans ce cadre une visite en Chine en prenant part à un important sommet. D’abord à Xiamen en suite sur invitation du groupe Huawei, nous sommes allés toucher du doigt à quoi ressemble réellement un Data Center», a déclaré le général Bonjean Rodrigue Mbanza, avant de poursuivre : «c’est donc la suite de cette visite-là que nous avons organisée ensemble ce matin un projet de «smartisation» du Grand Libreville. C’est-à-dire implémenter le même dispositif, la même technologie qu’on a pu observer à Xiamen et, ici à Akanda, Libreville et Owendo ainsi que dans les lieux dits sensibles».

La mise en place de ce système de sécurité devrait permettre de lutter un tant soit peu aux problèmes d’insécurité dans le pays. Au Gabon, chaque jour on déplore des agressions et parfois des meurtres. La dernière en date est le corps d’une jeune femme de 22 ans découvert en état de décomposition dans une broussaille en face du lycée Paul-Indjetdjet- Gondjout. Cette opération de digitalisation des villes devrait réduire ce phénomène de grand banditisme au Gabon.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. faux problème dit :

    Merci de mettre en place une police scientifique qui permettra rapidement d’identifier les auteurs des crimes rituels en obligeant toute personne rentrant sur le territoire nationale de décliner son ADN par une empreinte digitale.

    Un criminel laisse des traces comme des bouts de cheveux ou des traces d’adn qui peuplent son corps, il suffit de demander à la police scientifique de prendre les traces sur le corps de la victime et d’identifier l’auteur du crime de sang.
    Cela constitue une vielle technologie que tous les gouvernants du Gabon ont tourné le dos, puisqu’ils appartiennent tous à la 37ième race des crapauds.

  2. mauvaise solution dit :

    ce ne sont pas les cameras qui vont reduire les crimes rituels ou les bracages.

    Ces braquages ne se feront plus sur la rue où il y aurait des cameras, mais dans les endroits éloignés des rues cameralisés.

    Pour identifier de façon sure et certaine, un criminel, c’est le prélèvement de la trace d’ADN, un point , un trait…

    Les cameras constituent une violation de la vie privée du citoyen, donc des droits fondamentaux de l’homme. Pour quoi refuser de mettre en place une police scientifique avec les tests d’ADN ? Vous proteger les crimes rituels au Gabon, car ces cameras n’iront pas surveiller les temples d’essassa d’extermination de la personne humaine.

  3. Nathan Dzime dit :

    C’est quoi le sujet? J’ai eu beau relire l’article, je n’arrive pas à comprendre de quoi il s’agit exactement.

    S’il s’agit de Sécurité, je rappelle que dans des temps plus reculés, il y avait la « Sécurité Publique ». Cette unité traquait les malfrats jusque dans les « mapanes » où se font les crimes, et ne disposait nullement de Data Center, ni de systèmes de surveillance généralisé comme le tristement célèbre système chinois de surveillance et fichage et évaluation de la population chinoise.

    Le président avait demandé des patrouilles motorisés, vous lui proposez le contraire « rester sur place comme des gros paresseux et regarder ce qu’il se passe chez la copine à distance! Il y a un vrai problème dans ce pays. Expliquez-nous ce verrouillage sécuritaire extrême à la communiste!
    Comment allez-vous faire pour installer ce système dans les bas-fonds de Atsib Ntsoss, ou il n’y a ni route ni courant pour alimenter votre « usine à gaz « ?

    Pourquoi un Data centre pour cela avec « Intelligence Artificielle »? D’ailleurs pourquoi c’est le Ministre de l’économie numérique qui s’occupe de ce projet sécuritaire et non le Ministre de l’Intérieur?
    Le Ministre de l’Economie Numérique sait-il vraiment ce qu’il doit faire?

    Ah ah la « smartisation » de l’administration gabonaise dans un projet de verrouillage sécuritaire…! Il y a de tout et de rien dans cet article!

    Patriotiquement Vôtre !

    Je ne sait pas si vous savez que

  4. evariste dit :

    Huawei que l’occident chasse partout a cause du piratage des données personelles, nous l’accueillons à bras ouverts…

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