Gabon : 200 fonctionnaires de plus pour évoluer vers l’autosuffisance alimentaire
Entre lutte contre le chômage et quête de l’autosuffisance alimentaire du pays, l’État gabonais met à la disposition du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche 200 nouveaux postes budgétaires censés «revitaliser» ces trois secteurs d’activité.
Le ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche devrait bientôt compter 200 nouveaux agents. C’est, en tout cas le nombre de postes budgétaires que le président de la Transition entend mettre à la disposition de cette administration dont la mission principale est de permettre au Gabon de parvenir à l’autosuffisance alimentaire. Une mission qu’elle est loin d’accomplir au regard du faible développement de ces secteurs. Pourtant, les militaires au pouvoir croient pouvoir faire bouger les choses dans le sens souhaité par les Gabonais.
Aussi, le membre du gouvernement et porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, explique-t-il qu’il s’agit d’un «renforcement des capacités opérationnelles» visant à «revitaliser» ces trois secteurs d’activité. L’autre objectif du général Brice Clotaire Oligui Nguema est de lutter contre le chômage endémique au Gabon «en générant des emplois durables qui amélioreront la qualité de vie des citoyens gabonais et stabiliseront nos communautés rurales».
Au moment où le gouvernement s’apprête, par exemple, à relancer les activités des fermes agricoles gérées par Sotrader, cette mesure, dit-on, permettra de «stimuler significativement la production agricole». Au Gabon,les autorités semblent plus que jamais soucieuses de répondre à la demande alimentaire en constante augmentation. Le renforcement de la sécurité alimentaire figurerait aussi dans leurs préoccupations pour l’amélioration du bien-être des populations.
4 Commentaires
Si un investissent proportionnel n’est pas faite pour soutenir ceux qui entreprennent dans le secteur, c’est encore la une fausse bonne solution. Je ne pense pas que l’état manque de fonctionnaires pour affecter à l’agriculture avec une administration déjà pléthorique.
Pardonnez-moi mais je ne comprends pas, nous sommes en mai 2024,le budget de l’année en cours a déjà été voté. Les 200 postes budgétaires seront financés comment ? À ntare Zame !! Je me lève un bon matin et je décide… L’incompétence est toujours au pouvoir en dépit du dialogue inclusif, mon œil ! Continuez seulement.
D’abord il faut mettre sur pied un programme décennal, et l’évaluer tous les ans. Il faut arrêter de vendre nos terres aux étrangers :chinois, singapouriens et brésiliens, la liste n’est pas exhaustive, parce qu’ils n’en ont rien à cirer, après eux ce sera le désert cf. Forêt Amazonie ne. Il faut que l’état au lieu de claquer du Bongo pour surequiper les forces de défense, pour tuer qui en temps de paix, que l’état achète par contre des tracteurs qu’il louera aux candidats voulant entreprendre dans l’agriculture et Cie. Des fonctionnaires c’est zéro, perte de temps, zéro motivation, on veut seulement le salaire. Surtout ne rien acheter chez Monsanto, vous sevez pourquoi j’espère. En conclusion quand on est nul, on ne s’entoure que de gens qui ‘ous ressemblent. Ce n’ est pas tout de prendre le pouvoir, il faut avoir une vision. Quand j’étais petit, je mangeais du riz cultivé au Gabon, il faut relancer cette filière. Ça urge !! Rendez le pouvoir aux gabonais compétents. Non mais !!!
Vous avez dit 200 postes budgétaires… Le ministre de l’agriculture va recruter des gens de sa famille, de sa localité, de sa province, ses nombreuses épouses, sans rapport avec le cahier des charges, résultat final, en plus du budget détourné, le bide complet. Le projet graine c’est quoi le résultat ? Gabonaise, gabonais je vous connais par cœur vous êtes des blagueurs, de grands enfants immatures. Ça me fait de la peine car je suis un des vôtres. Ressaisissez-vous, bordel !!!!