Attachés à la tradition du partage des postes à la suite de chaque concertation nationale, des cadres de divers partis politiques regroupés au sein de l’Appel d’Angondjé exhortent le président de la Transition à dissoudre le gouvernement actuel pour en former un autre issu du récent Dialogue national inclusif.

Des membres de l’Appel d’Angondjé, lors de leur déclaration, le 4 mai 2024 à Libreville. © D.R.

 

Bien que peu représentatifs sur l’échiquier politique gabonais, les membres de l’Appel d’Angondjé, groupe de leaders politiques né en marge du récent Dialogue national inclusif (DNI), ont annoncé le week-end dernier se constituer désormais en comité de suivi des actes et résolutions. Une prérogative que s’est pourtant réservée le général Brice Clotaire Oligui Nguema qui avait d’ailleurs annoncé, le 30 avril. Lors de la réception du rapport final de ces assises, le président de la Transition s’était en effet engagé à mettre sur pied dans les meilleurs délais ledit comité. Joachim Mbatchi Pambou et ses compagnons semblent vouloir le faire à sa place.

L’ancien candidat aux élections générales de 2023 a également fait savoir, au cours d’une déclaration à la presse le 4 mai, que ses compagnons et lui-même «ne sont pas favorables à un renouvellement du gouvernement de Transition». Et s’ils «encouragent le président de la Transition à poursuivre les politiques publiques de développement» actuelles, ces cadres politiques souhaitent néanmoins que cela se fasse avec de nouvelles personnes au sein du gouvernement. Attachés à la tradition du partage des postes à la suite de chaque concertation nationale, les membres de l’Appel d’Angondjé espèrent ainsi être de ceux des participants au DNI choisis pour composer le futur gouvernement.

Le groupe, comme plusieurs autres, s’est par ailleurs dit opposé à la recommandation liée à la suspension de tous les partis politiques. «Oui, nous devons tous payer, mais au prorata de nos fautes […] Les coupables, les vrais, sont connus de tous», a défendu son porte-parole.

 
GR
 

10 Commentaires

  1. Jean Jacques dit :

    La honte ne tue plus les faux politiciens AFFAMÉS, tjrs et tjrs cette méthode l’image des Bongos, ils cherchent que propre confort.Quel dialogue qui a produit un chiffon?C’est mieux de refaire un dialogue on fait appel aux experts suisses, Singapour, chinois, onu et UA.les gabonais on met de côté, on remet les contributions des citoyens à de ses contributions, les experts vont nous produire un document de valeur.

    • Gayo dit :

      Tu es beninois senile, voila pourqoi tu penses d’autres doivent reflechir a notr place sur l’avenir de notre pays.

    • Fred Hazary dit :

      Dommage de se remettre à des tierces pour une histoire qui nous concerne! « on fait appel aux experts suisse » comme si nous n’étions plus capable par nous même de réfléchir et penser pour soit!!!!!

    • Actu dit :

      @Jean Jacques

      Vous n arretez pas de pondre des inepties

      Croyez vous tous ceux que vous citez la sont idiots au point de penser a remplacer le peuple Gabonais que vous ne cesser d insulter a travers tous vos commentaires sur ce dite qui vous laisse faire.

      Allez d abord regler le probleme de ces PD qui vous gouvernent et vous terrorisent

      Apres avoir massacrer les gilets jaunes vous venez donner des lecons aux Gabonais et aux Africains.

  2. Gayo dit :

    Attachés à la tradition du partage des postes à la suite de chaque concertation nationale? Mais les gabonais ne veulent plus de cette tradition qui a ruiné notre pays. Le groupe formé par Mbatchi et Mayila continue ce chantage pour les postes. Oligui doit fermer les oreilles à ces oiseaux de mauvaise augure. Nouveau gouvernement pour que Mbatchi et Mayila puissent avoir des postes pour eux et les leurs? Alors que même tout les leaders et groupements plus représentatifs et populaires ne sont pas représentés dans les nominations. Il faudra un gouvernement de 100 ministres pour avoir des gens comme vous aussi. Attendez les élections et montrez ce que vous valez dans les urnes. Alternance 2023 et alliés sont ceux qui ont remporté le plus de suffrages aux dernieres élections. Ce qui ont fait partie de cette alliance méritent donc d’etre suffisamment représentés dans les institutions de la transition. Votre sorcellerie et votre jalousie contre eux doit cesser. Les élections c’est dans deux ans. Laissez ce gouvernement qui semble bien gérer cette transition et attendez.

  3. Akoma Mba dit :

    Une fois n’est pas coutume. Cette fois, je suis tout à fait d’accord avec toi, mon Cher Jean-Jacques. Le riducule ne tue pas au pays des moutons bénis oui oui

  4. Eternite dit :

    En fait, je me demande si il reste encore des gens sérieux dans ce pays…après le DNI et ses propositions discutables; voila des personnes qui estiment que le pays doit évoluer sans changer les habitudes et les inepties qui l’ont mené dans les Abysse.

    Bref, même dans l’humour, ils ne sont pas droles…le plus déconcertant, c’est avoir osé proposé cela…qui vivra verra

  5. DesireNGUEMANZONG dit :

    Premier point…

    Monsieur Jean Jacques, je partage votre constat par rapport à ce qui suit:
    « La honte ne tue plus les faux politiciens AFFAMÉS, tjrs et tjrs cette méthode l’image des Bongos, ils cherchent que propre confort. »

    Le reste est purement et simplement contestable. Voire démagogique. Le DNI est une sorte d’introspection. Pas une thérapie de groupe! Et apprenez que la liberté de pensée est la liberté de penser autrement.

    Second point…

    La recommandation du DNI de suspendre les partis politiques est une façon de protéger la société gabonaise contre leur nocivité. Les partis politiques n’ont jamais représenté les intérêts des gabonais.es. Leur poids est inversement proportionnel à ce qu’ils sont ou représentent au fond. Ce sont des ensembles vides (d’interêt et de sens). D’ailleurs, Le Général B.C. Oligui Nguema avait précisé en résumant que le DNI n’était pas le lieu de politiciens et l’instrument des politicards.

    Cependant Monsieur Joachim Mbatchi Pambo (JMP) et son collège de séniles continuent à agiter les chiffon rouge dans le but de réclamer des postes. C’est le comble! Le Gabon est-il un gâteau crémeux à se partager? Le DNI, est-ce les « accords de Paris » bis?

    Enfin! Toute cette jacquerie doit cesser et Monsieur JMP doit rattraper tout son sérieux qui s’enfuit au galop. La politique, ce n’est pas l’art de faire du chantage et le trafic d’influence. En politique, il faut avoir un projet et la conviction de son utilité. Pour le moment (sauf erreur de ma part), Monsieur JMP n’a pas de projet politique. En l’absence de tout projet politique, sa présence dans l’espace public (politique) n’est pas justifiée (pertinente).

    « Le.s chien.s aboie.nt. Mais, la caravane passe ».

  6. Marcus Garvey dit :

    Qu’est ce que ces gars ont fait de bien au Gabon pour qu’on les considère comme des leaders politiques? En lieu et place de « leaders » j’aurais mis « affamés ou mendiants ».

    Le peuple n’oubliera jamais leur attachement à l’ancien régime barbare et leur participation à la démolition du Gabon.

  7. Biswe dit :

    C’est fou ça…..une bande de malades!!!!

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