Faisant suite aux conclusions des Assises sur le système LMD, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, le Pr Hervé Ndoume Essingone a échangé le 29 avril au sein du campus de l’Université internationale de Libreville (UIL) à Essassa avec l’ensemble des chefs d’établissements privés d’enseignement supérieur. L’objectif de cette rencontre était pour le membre du gouvernement de présenter à ces derniers la feuille de route du président de la Transition sur l’enseignement supérieur au Gabon.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Hervé Ndoume Essingone échangeant avec les Responsables des Établissements supérieurs privés, le 29 avril 2024 à Essassa. © GabonReview

 

Le campus de l’Université internationale de Libreville (UIL), situé à Essassa dans la commune de Ntoum a prêté son cadre à la rencontre entre le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, le Pr Hervé Ndoume Essingone et l’ensemble des chefs d’établissements privés d’enseignement supérieur. 

«Le but de notre réunion était de leur partager la feuille de route du président de la République sur l’enseignement supérieur au Gabon. Cette feuille de route est de s’assurer que nous avons une éducation de qualité qui soit inclusive et qui assure une sécurité à nos apprenants d’une part et d’autre part que le bien-être social des étudiants est pris en compte dans le fonctionnement de tous les établissements d’enseignement supérieur», a expliqué le Pr Hervé Ndoume Essingone.

Photo de famille à la fin de la rencontre. © D.R.

Il s’est agi pour le membre du gouvernement de partager cette vision du président Brice Clotaire Oligui Nguema aux chefs d’établissements et de leur donner également un certain nombre d’informations sur les décisions prises par rapport à la mise en œuvre de cette feuille de route. «Ces décisions concernent le calendrier universitaire, qu’au terme de la conférence des recteurs, nous avons estimé que nous devons pouvoir passer à une année académique qui commencerait en septembre et se terminerait en juillet avec à l’intérieur deux rentrées», a-t-il fait savoir avant d’ajouter : «nous leur avons également indiqué que les enseignants chercheurs du public ont des obligations de service et que ses obligations de service les soumettent au respect d’une certaine éthique et d’une déontologie et que le code d’éthique et de déontologie que les enseignants du supérieur ont signée, il importe également que dans l’enseignement supérieur privé, il y a un engagement en faveur de l’éthique et de la déontologie».

Cette rencontre à laquelle prenait part les fondateurs, les recteurs, les directeurs généraux, les doyens, les secrétaires généraux, les directeurs des études ainsi que les chefs de service scolaire, a permis en quelque sorte de faire le point sur les conclusions des assises du LMD et également de la conférence des recteurs qui s’est tenue dans l’intervalle. «Le fait d’avoir appelé non seulement les recteurs des universités privées, mais également les secrétaires généraux et le personnel d’encadrement des universités fait qu’ensemble il sera beaucoup plus facile de suivre la trajectoire qui est tracée pour nous tous et pour tout notre pays», a souligné le Pr Raymond Mayer, secrétaire général de la conférence des grandes écoles et universités du privé et privé conventionné.

Dans le cadre de cette feuille de route, les établissements d’enseignement supérieur publics et privés ont l’obligation d’ici le mois de juin au plus tard d’indiquer quels sont les programmes de formation qu’ils abandonnent et quelles sont les nouvelles offres de formation qu’ils mettent sur la table. Ce, afin de s’assurer que les programmes de formation répondent au besoin du marché. 

 
GR
 

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