Mouila a récemment été l’épicentre d’un fait divers ayant mis en émoi toute la population du cru. Une compatriote de 16 ans souffrant de déficience mentale, élève dans un établissement de la ville, a été la victime de six présumés violeurs. Des élèves âgés de 13 à 17 ans fréquentant le même établissement scolaire qu’elle. Ces indélicats ont été placés sous mandat de dépôt, en attendant les contours de l’enquête.

Les six présumés violeurs de la jeune fille, 16 ans, souffrant de déficience mentale, sont désormais sous mandat de dépôt. © D.R.

 

Comme à Libreville et Port-Gentil où les faits divers relatifs au viol, vol, homicide, inceste… ont désormais court, la ville de Mouila vient de faire parler d’elle d’une manière aussi peu reluisante. Elle a également inscrit son nom dans cette liste noire des villes du pays où l’insécurité est galopante. Pour cause, une jeune fille de 16 ans aurait été violée par six élèves, de 13 à 17 ans, fréquentant le même lycée où elle est inscrite. 

L’Agence gabonaise de presse (AGP), qui rapporte ce fait dramatique, indique que la scène s’est passée non loin de la zone administrative. Entraînée par des camarades et leurs amis, tous apprenants dans le même établissement, la fille n’a pas pu échapper des griffes de ces jeunes véreux. Profitant de la naïveté de cette dernière, au demeurant souffrirant de déficience mentale, ils l’ont attiré à l’abri des regards avant de passer à l’action. Tour à tour, raconte le correspondant de l’AGP à Mouila, ils sont passés à l’acte. Au total, ce sont six jeunes gens sur huit présents sur les lieux qui ont assouvi leur libido sur la fillette.

Alors qu’elle subissant les assauts de ses agresseurs, un agent de la mairie a surpris la scène qu’il a immédiatement interrompue. Malheureusement, révèle l’examen médical, son hymen avait été déchiré par les actes délictueux de ces apprenants d’un autre genre.

Une affaire ayant mis dans une tristesse et désolation indescriptible les parents, mais singulièrement la grand-mère de l’infortunée. Ce d’autant plus qu’elle entoure régulièrement sa petite-fille d’une certaine attention. 

Selon le procureur de la République, Nguema Ondo, rapporte encore notre confrère, le dossier a été envoyé devant le juge d’instruction pour enfant. Pour l’heure, six des huit jeunes ont été placés sous mandats de dépôt, alors que les deux autres, poursuivis pour entrave à l’action de la justice, sont en liberté provisoire. 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. sindara dit :

    être condamné à violer des handicapés, quelle honte !

  2. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. Moi je dis toujours qu’il faut un signal fort. La loi forcement prévoit des punitions en l’espece. Alors punissez ne regardons pas la pitié ou l’age des présumés « assasins ». Pitié. Amen.

  3. Charlotte Pellen dit :

    C’est comme ça qu’on ramasse les malédictions sans savoir ! J’ai compris une chose: la nature a ses lois et tout ce qu’on fait sur terre on le pie d’une manière ou d’une autre. Si vous faites du mal, le mal sera automatiquement récompensé et si vous faites du bien, le bien sera aussi récompensé. Ces jeunes qui ont violés la pauvre petite ils viennent de ternir leurs noms mais leurs casiers judiciaires seront salis à vie parce que aucune femme n’aimerait être l’épouse d’un violeur.

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