Gabon : Du matériel pour les forces de l’ordre
Dans le cadre de la première phase d’un vaste programme censé rattraper plus de 20 ans de sous équipement, le président de la Transition a doté, mardi 16 avril, l’ensemble des forces de défense et de sécurité de matériels roulants, ainsi que des effets d’habillement spécifiques. L’objectif étant de mieux assurer la sécurité des Gabonais.
Les forces de défense et de sécurité du Gabon se sont vues doter mardi de divers moyens roulants. Comparée à celles de ces dernières années, le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, a assuré lors de la remise symbolique des clés aux différents commandants en chef qu’une dotation de cette importance n’avait plus été faite depuis 26 ans. Et pourtant, il ne s’agit encore que de la première phase d’un vaste programme censé combler le déficit observé au sein des différentes unités.
Ainsi, plus de 130 engins motorisés ont été mis à la disposition des différents corps. Il s’agit, entre autres, de 66 automobiles et ambulances, de 9 engins blindés, de 12 citernes, de 30 camions, de 14 zodiaques. Des effets d’habillement spécifique ont également été mis à disposition afin de renforcer l’efficacité des agents dans l’exercice de leurs missions, notamment la sécurité des populations.
Cette dotation intervient quelques semaines après la réhabilitation des différentes casernes. Pour le patron du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), l’initiative de ce programme est conforme à son projet d’améliorer les conditions de vie et de travail de ses frères d’armes.
2 Commentaires
Formidable!
Il en faut plus! Le Gabon n’est pas peuplé; nous devons combler ce manque avec du matériel de défense et d’attaque, en nombre et de qualité.
De plus, nous devons rétablir la formation militaire obligatoire.
On dit: »qui veut la paix, prépare la guerre ».
Patriotiquement Vôtre!
Monsieur Le Président,
Il est indéniable que les militaires ont besoin de matériel pour effectuer efficacement leurs missions ( pompiers prioritairement ) et protéger les gabonais; mais d’un autre coté, il faudrait les « éduquer » à cesser le racket organisé mis en place par certaines autorités des corps de défense et de sécurité; car il est devenu quasi impossible de circuler dans notre capitale, sans devoir subir au mois 5 contrôles sur le même trajet en moins de 20km.