Après des mois de négociations tendues avec les syndicats, la direction de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) a réussi à apaiser le climat en signant une trêve sociale de 3 ans. Un accord prometteur qui vise à restaurer la sérénité et reconstruire un dialogue constructif au sein de cette institution clé.

La directrice générale de la CNAMGS, Christine Audrey Chambrier Voua (au centre) posant avec les syndicalistes, le 12 avril 2024. © CNAMGS

 

Après des mois de pourparlers, la directrice générale de la CNAMGS, Christine Audrey Chambrier Voua, a signé le 12 avril dernier un protocole d’accord instaurant une trêve sociale avec les syndicalistes. D’une durée de trois ans, ce pacte devrait instaurer un climat de stabilité propice à l’établissement de relations plus sereines et constructives au sein de cette institution sociale cruciale.

La signature de ce protocole marque un nouveau chapitre pour la réconciliation et l’accalmie pour le travail au sein de la CNAMGS après plusieurs mois de négociations entre la direction et les représentants syndicaux. «Cette journée est celle où la direction générale a renoué avec son personnel», a souligné Gaétan Nkoghe, porte-parole syndical, saluant l’importance de cet accord qui annonce selon lui «le début d’une nouvelle ère à la CNAMGS, notamment avec la restauration de la dignité des salariés».

De son côté, Christine Audrey Chambrier Voua a mis en avant «la conscience collective et individuelle, se démarquant des a priori, des prétentions vaines, de la passion stérile, et même de la démagogie, pour ne laisser place qu’à l’intérêt supérieur de la CNAMGS». Cette trêve sociale, effective dès sa signature pour les trois prochaines années, vise à offrir un cadre apaisé favorable au développement de relations plus saines et constructives au sein de cette institution d’importance vitale.

Le nouveau pacte social intervient quelques mois après la nomination de Joël Ondo Ella au poste de secrétaire général de la CNAMGS, témoignant de la volonté des autorités de redresser des organismes fragilisés par des crises passées. Les échanges nourris entre les deux parties ont permis de mettre en lumière des enjeux cruciaux liés aux conditions de vie et de travail des employés, conformément aux préoccupations inscrites dans la feuille de route de la directrice générale. Ainsi, en privilégiant le dialogue et la recherche du consensus, la CNAMGS s’ouvre la voie vers une collaboration plus fructueuse et des améliorations tangibles du cadre professionnel pour l’ensemble de ses salariés.

 
GR
 

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