Dialogue national inclusif : Des cas d’incivisme, d’usurpation d’identité et de vol
L’organisation du Dialogue national inclusif, pourtant entré dans sa phase de croisière, est entachée par des actes d’incivisme, d’usurpation d’identité et de vol. Le porte-parole de ces Assises démarrées le 2 avril dernier l’a dénoncé lundi à l’occasion de son point-presse quotidien.
Alors que le Dialogue national inclusif est désormais entré dans sa phase des travaux proprement dits, les faits divers ne manquent pas pour meubler et alimenter la chronique de ce grand rendez-vous de l’histoire du pays. Des malins se sont amusés à créer du désordre dans cette organisation dont l’ambition est de préparer la nouvelle Constitution et même les élections post-coup d’État. Au milieu des 676 participants, entrés en commissions et sous-commission en vue d’examiner les dossiers pour faire le diagnostic des problèmes, secteur par secteur, et proposer des solutions pérennes pour le Gabon de l’après-transition, ils ont été interpellés, parce qu’inciviques, usurpateurs ou simplement voleurs.
Ces derniers ont été vigoureusement dénoncés par le porte-parole dudit Dialogue, monseigneur Jean-Bernard Asseko Mvé, qui a fustigé ces comportements inciviques. «Depuis deux jours, on a enregistré quelques cas de vandalisme ici. On a enregistré quelques cas d’incivilité, des cas de vol sur, des cas d’usurpation d’identité sur le site», a-t-il dénoncé.
Il a fait remarquer que des gens, dans les quartiers, sont allés récupérer les badges. D’autres les ont fabriqués eux-mêmes, faisant ainsi le faux. D’autres encore ont fabriqué des listes qui n’ont absolument rien à voir avec celles arrêtées de manière officielle et se sont parfois retrouvés dans les salles. «On a pu prendre deux ou trois personnes», a-t-il relaté.
«Ce qui fait qu’on ne permet plus à tout le monde de pouvoir entrer. À partir du moment que vous avez un badge, vous pouvez entrer», a-t-il ajouté, indiquant que dès ce mardi 9 avril, «les gens qui sont dans les commissions ne pourront plus entrer sur site sans avoir leur visage sur les badges».
Il explique en outre que «c’est la raison pour laquelle on a privilégié la fabrication des badges des personnes qui sont dans les commissions et sous-commissions».
Dans le même sens, il est signalé quelques incidents, des intrusions pas du tout professionnelles, dans certains espaces dédiés aux travaux. Aux journalistes, l’appel à demeurer professionnels a été lancé, ce d’autant plus que certains journalistes ont planqué des caméras pour enregistrer, incognito, ces travaux. D’autres ont quant à eux essayé de filmer en caméras cachées dans des bureaux.
Par ailleurs, monseigneur Jean-Bernard Asseko Mvé rappelle à la population, notamment aux contributeurs au Dialogue national que «ce n’est parce que vous avez contribué au Dialogue national que vous êtes invités ici». «Il faut que votre nom soit sur une liste», a-t-il insisté.
2 Commentaires
En espérant que le Gabon de l’impunité dans la gestion des choses sacrées de la république sous les Bongo soit finis. Ces personnes doivent subir des représailles exemplaire. Certainement le genre de personnes qui allaient grandir les rangs du pdg et des courtisans des Bongo avec comme seul talent leur mauvaise moralité.
Bjr. Manifestement le temps est très limite. Amen.