Un Gabonais décidé à faire concurrence à l’indienne La Santé Pharmaceutique
Ingénieur généraliste installé en France depuis une douzaine d’années, Gaël Willy Mouembe Apama envisage d’ouvrir au Gabon, et sans doute à la Zone d’investissement spéciale de Nkok, une unité de fabrication de produits pharmaceutiques. Ce qui constituerait une concurrence non négligeable à la société indienne, La Santé Pharmaceutique, qui peine encore à décoller.
L’ambition est-elle peut-être trop grande pour le moment. Mais Gaël Willy Mouembe Apama ne cache pas qu’elle existe bel et bien. Ingénieur généraliste installé en France depuis une douzaine d’années, ce compatriote a eu l’honneur de travailler avec des laboratoires de renommée internationale, à l’instar de l’américain Moderna, fabricant du vaccin contre la Covid-19.
«J’ai une société d’ingénierie. Et lorsqu’en décembre 2019 on a observé les premiers cas de coronavirus, Moderna a commencé à faire des essais cliniques sur des patients. Une fois la solution trouvée et la validation express des autorités du médicament aux États-Unis obtenue pour le vaccin, le groupe a travaillé avec des laboratoires capables de fabriquer ce produit. Or, j’ai travaillé avec un de ces laboratoires en France», a récemment fait valoir le jeune entrepreneur chez nos confrères de la télévision publique Gabon 1ère.
Quatre ans après, Gaël Willy Mouembe Apama aimerait bien mettre sa compétence en la matière au service de son pays. Il envisage d’ouvrir à Libreville ou dans sa périphérie une unité de production de produits pharmaceutiques. Pour rappel, il en existe déjà une : La Santé Pharmaceutique, installée au sein de la ZIS de Nkok depuis juin 2017. Inaugurée officiellement en novembre 2020, la société indienne est spécialisée dans la fabrication de médicaments génériques (comprimés enrobés et non enrobés, gélules, pommades, liquides oraux).
Conscient des difficultés rencontrées depuis quelque temps par La Santé Pharmaceutique, sa potentielle concurrente, le Gabonais indique vouloir aller à petits pas. La première phase de son projet consisterait à la fabrication des produits aseptiques. Et les choses semblent plutôt aller dans le bon sens. «Après le 30 août (jour du coup d’État au Gabon, NDLR), nous avons eu de nouveaux interlocuteurs. Nous avons approché un certain nombre de personnes pour faire quelques propositions», a-t-il informé.
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