Gabon : Des milliers de jeunes réclament des assises sur la lutte contre le chômage
Revendiquant plus de 12 000 membres issus de diverses associations, le Mouvement national des chômeurs du Gabon (MNCG) exhorte ce jeudi 4 avril les autorités à organiser des assises axées sur la lutte contre le chômage pour en finir avec un phénomène qui perdure dans le pays.
Combien le Gabon compte-t-il de chômeurs exactement ? Où sont-ils localisés dans le pays ? Quelles sont les tranches d’âge les plus touchées ? Quelles politiques efficaces pour résorber ce phénomène qui perdure et qui semble avoir totalement échappé aux nombreux gouvernements qui se sont succédé ? Toutes ces questions, les Gabonais en quête d’emploi se les posent et aimeraient en avoir les réponses. Ce jeudi, dans une déclaration à la presse, le Mouvement national des chômeurs du Gabon (MNCG) préconise l’organisation d’assises pour y voir clair.
La tenue des Assises nationales de lutte contre le chômage que l’organisation appelle de ses vœux fait partie des propositions faites par le MCNG dans le cadre du Dialogue national inclusif qui se tient à Angondjé. Cette rencontre, espère le mouvement, va «permettre aux chômeurs de participer à la construction et à la prise de décisions». «Cette idée des assises part du contexte que les caractéristiques du chômage à Libreville ne sont pas les mêmes que celles de l’intérieur du pays», explique la porte-parole.
S’il reconnaît et applaudit l’octroi de milliers de postes budgétaires dans divers ministères au cours des sept derniers mois, le MNCG n’invite pas moins les autorités à poursuivre cette initiative pour le moins salvatrice après que les intégrations à la fonction publique ont été suspendues cinq années durant. «Nous appelons à la sagesse habituelle de Son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema pour l’attribution de 1 000 nouveaux postes budgétaires au profit des chômeurs gabonais réunis au sein de [notre] mouvement et affiliés», a invité la porte-parole.
Le Mouvement national des chômeurs du Gabon (MNCG) dit regrouper plusieurs associations luttant contre le chômage. L’organisation revendique plus de 12 000 membres à travers le pays.
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