Profitant de la récente visite au Gabon d’une délégation du Sous-comité des Nations Unies pour la prévention de la torture (SPT), deux des avocats de la famille d’Ali Bongo ont déposé, jeudi 21 mars, une plainte dans le but de faire reconnaître par l’Organisation des Nations Unies (ONU) la «détention arbitraire» à laquelle seraient soumis leurs clients à Libreville depuis le coup d’État du 30 août 2023.

Après la perte de pouvoir, les membres de la famille d’Ali Bongo serait arbitrairement détenus à Libreville, selon leurs avocats français. © D.R.

 

Publié mercredi, le compte rendu annonçant le rapport de mission de la délégation du SPT n’est pas des plus élogieux sur les conditions de détention au Gabon, et particulièrement à la prison centrale de Libreville. Surfant sur cette vague de critique, Maîtres François Zimeray et Jessica Finelle, avocats de la famille Bongo, ont déposé jeudi une plainte auprès d’experts du Haut-commissariat aux droits de l’Homme de l’ONU, apprend-on du Le Parisien. Ils appellent ce groupe de travail à reconnaître la «détention arbitraire» dont seraient victimes Ali Bongo, son épouse Sylvia, ainsi que leurs trois fils, dont l’aîné Noureddin détenu à Sans-Famille depuis le 12 octobre 2023.

À en croire les deux avocats, qui ne sont toujours pas parvenus à leurs rendre visite, leurs clients, notamment l’ex-première dame et son fils aîné, seraient «victimes de tortures psychologiques et physiques». Inculpée pour détournement de fonds publics, blanchiment de capitaux et faux et usage de faux, l’épouse d’Ali Bongo aurait elle-même assisté «à des sessions de tortures et actes de barbaries à l’encontre de son fils Noureddin. Elle fut elle-même victime de coups, de strangulations et de jets violents d’eau froide» et fut «forcée de signer des actes de cession de ses biens et actifs». «Le sort réservé à Monsieur Noureddin Bongo est tout particulièrement préoccupant. C’est sur lui que se concentre la soif de vengeance des nouvelles autorités de Libreville», assurent les conseils, évoquant des humiliations et des maltraitances. 

Supposément basée «sur leur origine sociale, sur leur situation économique et sur des considérations politiques», la détention de la famille d’Ali Bongo «ne respecte pas les normes internationales relatives au droit à un procès équitable», soutiennent les deux avocats dont les dires ne sont pas confirmés par les diplomates français au Gabon joints en février dernier par l’AFP.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Lavue dit :

    Que ces… d’avocats qui espèrent toucher une partie de l’argent public volé aillent se faire voir ailleurs. Savent-ils ce que ces deux monstres ont fait endurer aux vrais Gabonais et à BLA l’amant de Sylvia. C’est simplement leur tour de comprendre que le Gabon n’était pas une propriété privée des BONGO et que la vie à plusieurs facettes. Ils ont vécu dans l’opulence, l’arrogance et les excès en tous genre, maintenant ils découvrent une autre facette de la vie; ça leur sera forcément bénéfique quand ils sortiront de prison avant de regagner leur France natale. Le Gabon n’a jamais été leur pays, que tous les autres étrangers qui croient pouvoir se moquer des Gabonais parce qu’ils acquis une nationalité factice fassent gaffes. On sait très bien qu’ils ne sont devenus Gabonais que par pure opportunisme, ils ne portent pas dans leur cœur le Gabon mais plutôt leur pays d’origine.

  2. Gayo dit :

    L’ironie, vous ne subirez jamais le niveau d’injustice et de violence que vous avez fait subir aux gabonais en ignorant les recommandations et avis de l’ONU. Il n’y a que Dieu lui-même pour vous faire payer le prix de tout le mal que vous avez fait si vous n’acceptez Jésus-Christ qui a payez toutes les fautes de ceux qui se repentent.

  3. ACTU dit :

    Vous avez dit quoi L’ O N U mon œil , je rêve ou quoi?

    Ou étaient -ils quand Ali Bongo massacrait les gabonais?
    Cette O N U a même donner au pouvoir de Ali , un siège au conseil des droits de l’homme .

    L’ O N U devrait se préoccuper des palestiniens massacres , juste parce qu’ils demande leur indépendance vis a vis d’Israël .

    Ou était L’O N U lorsque la police française a charcuté les gilets jaunes . Certains ont perdu leurs membres (bras, œil, cotes,….)?

  4. De Kermadec dit :

    Entre prédateurs, on se protège. Où était l’ONU quand les BONGO massacraient une très grande partie du peuple gabonais? Que faisait-il? Comme par hasard, son regard était tourné dans le sens contraire des massacres, des atrocités commises par certains membre du clan BONGO (la politique du pas vu, pas pris). Les politicard de l’ONU ne sont là que pour se remplir la pence, se « bourrer » la g…..avec de très bonnes bouteilles d’alcool, faire semblant de se penser sur certains cas. Bref, il y a beaucoup trop à dire sur cet organisme de « cas sociaux », d’erreurs de la nature.

  5. De Kermadec dit :

    Pour commencer, veuillez m’excuser pour les 2 ou 3 fautes dans mon précédent mail, je viens de les découvrir après lecture. Ensuite, concernant l’ONU et toute la pègre internationale qui siège dans cet asile, il faudrait lui dire d’arrêter de prendre le peuple, les gens pour des arriérés, des moins que rien. Quand on voit le niveau d’étude de certains, il y a de quoi se poser de sérieuses questions légitimes.

  6. Serge Makaya dit :

    Un MEA CULPA aurait une occasion pour vous de vous faire pardonner à moitié. Dommage que vous manquez d’humilité. Et ce qui vous arrive pourrait aussi arriver à mon fils Brice Clotaire Oligui Nguéma s’il s’accroche au pouvoir. Car nous n’avons pas besoin d’hommes forts dans notre pays, mais plutôt d’institutions FORTES. A Ntare Nzame !!!

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