«Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme». Tel a été le thème de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes. A Port-Gentil, le 8 mars, elles se sont réunies pour plaider pour une équité des sexes au Gabon.

Les femmes posant pour la postérité après les échanges autour de la thématique centrale. © GabonReview

 

A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes célébrée, le 8 mars dernier, les femmes de la capitale économique, Port-Gentil, se sont réunies autour de l’organisation non-gouvernementale, Aurore, pour débattre de leur droit. Occasion pour elles de regarder dans le rétroviseur, d’évaluer les victoires et les acquis, de faire entendre leurs revendications en vue de l’amélioration de leur situation.

«Il a été question de débattre des droits en santé sexuelle et reproductive, les grossesses précoces, les droits à l’avortement. Nous avons la loi 006/2021, et en Afrique en matière de législation, le Gabon est pionnier maintenant l’application doit suivre»,  a déclaré la présidente de l’ONG Aurore Ida Flore Maroundou qui fait remarquer que «la femme a un gros potentiel et elle a beaucoup à donner pour la nation et le monde».

© GabonReview

Investir en faveur des femmes : une question de droits humains, mettre fin à la pauvreté, mettre en œuvre un financement tenant compte du genre, passer à une économie verte et une société de soins ; tels sont les grands axes nécessitant une action commune pour éviter que les femmes ne soient laissées pour compte.

Ce moment de réflexion, de reconnaissance et d’action visait à promouvoir l’égalité des sexes et les droits des femmes dans le monde. Bien plus, c’était l’occasion de rendre hommage aux réalisations des femmes, de reconnaitre les progrès accomplis et réaffirmer leur engagement pour lutter contre les inégalités en ce qui concerne la spoliation des veuves, les violences de tout genre faites aux femmes, etc.

«Nous devons nous rappeler que les droits des femmes ne sont pas acquis partout», a indiqué la secrétaire générale de la province de l’Ogooué-Maritime, Ida Clémentine Ampieme-Bengone-Minko.

En effet, les femmes font face à des obstacles qui limitent leur accès à l’éducation, à la santé, à l’emploi à la participation politique. Elles sont victimes de discrimination, de violences et d’abus, simplement en raison de leur genre. Face à tous ces obstacles, elles n’ont de cesse de continuer de se battre avec courage et détermination, pour leurs droits et pour un avenir meilleur.

En cette journée internationale des droits de la femme, elles souhaitent faire progresser l’égalité des sexes dans tous les domaines de la société, encourager l’autonomisation des femmes, soutenir leur leadership et leur participation à tous les niveaux de décision.

Cette journée a été une véritable source d’inspiration et de motivation pour agir en faveur d’un monde, où les droits des femmes sont pleinement respectés, protégés et promus.

 
GR
 

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