Plastiques à usage unique : le Gabon veut en finir

Présenté comme une initiative à forte connotation environnementale au moment où le pays prend part à Nairobi à la 6e Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement, un texte de loi est en préparation sur la lutte contre les pollutions par les plastiques à usage unique en République gabonaise. L’ambition des nouvelles autorités est d’assainir le cadre de vie des populations, tout en préservant la nature de ces polluants redoutables.

Deux artistes gabonais sensibilisant par leur accoutrement sur la pollution liée aux plastiques à usage unique à Libreville, le 28 octobre 2022. © GabonReview

Ce sera sans doute un des points sur lesquels le général Brice Clotaire Oligui Nguema, qui prend part à Nairobi (Kenya) à la 6e Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement, s’appuiera pour montrer l’attachement du Gabon aux questions environnementales et à la préservation de la nature. Vendredi 23 février dernier, le pays a annoncé l’adoption d’un projet d’ordonnance relatif à la lutte contre les pollutions par les plastiques à usage unique sur l’étendue du territoire national. Ce texte de loi, précise le gouvernement, «vise à réduire l’utilisation des plastiques à usage unique» dont le degré de nuisance n’est que trop bien connu.

Visant «l’assainissement de l’habitat immédiat des populations gabonaises et la préservation de la biodiversité», ce projet d’ordonnance montre l’ambition des nouvelles autorités du Gabon à «garantir l’hygiène et préserver la santé publique». Porté par le ministère de l’Environnement, du Climat et du Conflit homme-faune dirigé par Arcadie Svetlana Minguengui epse Nzoma, le nouveau texte a notamment pour ambition d’améliorer le cadre de vie des Gabonais , tout en sauvegardant le milieu naturel.

Leader sur les questions environnementales en Afrique, le Gabon entend ainsi intensifier sa lutte contre la pollution de l’environnement et réduire un peu plus l’empreinte carbone. Ses autorités disent vouloir «protéger la biodiversité et instaurer le principe de la responsabilité élargie des producteurs».