Le Mvett, candidat à l’inscription au Patrimoine culturel immatériel

À l’instar de l’inscription de l’église de la Mission Sainte-Anne du Fernand Vaz au Patrimoine culturel mondial, celle du parc national de Loango au Patrimoine mondial, l’inscription du Mvett au Patrimoine culturel immatériel fait partie des projets évoqués lundi lors de la rencontre entre le ministre de la Culture et le représentant de l’Unesco au Gabon.

Le ministre de la Culture, Dr André Jacques Augand (à droite), et le représentant de l’Unesco au Gabon. Éric Voli Bi, le 19 février 2024 à Libreville. © Min. Culture

Désignant aussi bien l’ensemble de récits guerriers du peuple Ekang que l’instrument de musique à cordes joué pour les accompagner, le Mvett pourrait bien figurer au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Le sujet de son éventuelle inscription au PCI a été évoqué, lundi 19 février, au cours d’une rencontre entre le ministre de la Culture, Dr André Jacques Augand, et le représentant de l’Unesco au Gabon. Éric Voli Bi a néanmoins tenu à préciser que le processus est encore long avant d’y parvenir. Soutenu par le Cameroun et la Guinée équatoriale, ce projet fera l’objet d’un atelier à Ebolowa pour harmoniser les différents points de vue.

Le projet d’inscription au patrimoine culturel mondial de l’église la Mission Sainte-Anne du Fernand Vaz (Omboué) a également été abordé par les deux personnalités. Le membre du gouvernement a été informé qu’une mission d’experts est attendue au Gabon pour faire le point sur le rapport de l’état des lieux dudit patrimoine. Pour arriver à cette inscription, là aussi, il y a un travail préliminaire a effectué. C’est ce à quoi s’attèlera cette mission d’experts, notamment pour l’identification des éléments à préparer pour la présentation de la candidature de l’église conçue et construite dans les ateliers de Gustave Eiffel à Paris avant d’être acheminée en pièces détachées au Gabon en 1889.

Le parc national de Loango, situé dans la province de l’Ogooué-Maritime sur une superficie de 1 550 km², était aussi au centre des échanges. Et ce dossier, contrairement aux deux autres, est quant à lui assez bien parti. «C’est un dossier qui est quasi ficelé. Ce parc national fera donc l’objet de beaucoup plus d’attention pour une candidature au patrimoine mondial très rapidement», a assuré Eric Voli Bi.