L’Alliance démocratique et républicaine (Adere) a amorcé sa rentrée politique avec détermination lors d’un séminaire axé sur le renforcement des capacités et l’identification des défis à relever. Sous la houlette de sa présidente exécutive, Armelle Doumalewa épse Yembi Yembi, le parti a souligné l’impératif de consolidation interne pour mieux servir les aspirations de la nation gabonaise.

La présidente exécutive de l’Adere, Armelle Doumalewa épse Yembi Yembi, lançant les travaux de la rentrée politique du parti, le 17 février 2024. © GabonReview

 

Le parti politique Alliance démocratique et républicaine (Adere) a organisé, le 17 février, un séminaire d’information et de renforcement des capacités de ses membres et sympathisants venus des différentes provinces du pays. Pendant une demi-journée, les membres de ce parti ont échangé sur l’histoire, l’identité et le rôle de l’Adere, fondé en 1993. L’occasion pour sa présidente exécutive, Armelle Doumalewa épse Yembi yembi, de rappeler les devoirs et les enjeux de l’Adere dans le processus de changement au Gabon.

Une vue des participants au séminaire sur le renforcement des capacités et l’identification des défis à relever. © GabonReview

Au cœur de cette démarche, se trouve en réalité la mobilisation des membres d’Adere. La présidente exécutive du parti, Armelle Doumalewa épse Yembi yembi, a souligné dans son discours d’ouverture,  la nécessité de mettre fin à «la trop longue et douloureuse expérience du système d’injustices multiformes que nous a imposé l’ancien pouvoir politique de 1968 au 30 août 2023». Elle a appelé les partis politiques, les forces sociales du changement et les citoyens à accomplir leurs devoirs vis-à-vis de la société gabonaise, en quête de «changements politiques, économiques, sociaux et culturels».

Pour l’Adere, ces devoirs tiennent en trois points essentiels : la prise de conscience de l’obligation de bien fonctionner comme organisation politique ; l’assimilation de la nécessité de continuer d’élaborer une offre politique adaptée aux réalités nationales et internationales ; et la compréhension de la façon dont ces complexités se combinent pour améliorer les mécanismes de fonctionnement du parti.

Le bilan des faiblesses qui entravent l’action de l’Adere n’a pas manqué d’être dressé, malgré des progrès qualitatifs observables. Parmi ces déficiences, selon la présidente exécutive du parti, figure la faiblesse des effectifs des adhérents, l’insuffisance des cotisations recouvrées, l’insuffisance de la participation des cadres aux activités du parti, l’inachèvement de l’offre politique du parti en matière de projet politique et/ou de projet de gouvernement, et l’insuffisance de l’implantation du parti à Libreville et à l’intérieur du pays.

Face à ces défis, la présidente exécutive du parti a exhorté les militants et les sympathisants à se mobiliser pour que l’Adere ne soit pas relégué à des rôles de faible importance, mais qu’il parvient à jouer un rôle majeur dans la reconstruction nationale du présent et de l’avenir du Gabon. «Au cours de ces échanges, nos sympathisantes et sympathisants, nos militantes et militants de base, nos cadres auront donc l’occasion de s’approprier individuellement le sens profond que prend notre mission politique collective, ainsi que de consigner collectivement des recommandations, au moment où l’Afrique amorce un nouveau décollage politique», a-t-elle assuré.

Les échanges entre les membres, les sympathisants et les cadres ont permis de dégager des recommandations concrètes pour consolider la position d’Adere dans le paysage politique gabonais en pleine évolution. Sous la direction éclairée de sa présidente exécutive, le parti se positionne comme un acteur majeur dans la construction d’un Gabon prospère et équitable, prêt à relever les défis du présent et à saisir les opportunités de l’avenir.

 
GR
 

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