Fermeture de la décharge de Mindoube et avènement d’un centre de valorisation des déchets
En quête de solutions aux problèmes de l’insalubrité dans le Grand Libreville, le Premier ministre Raymond Ndong Sima a travaillé, le 16 février, avec les membres du gouvernement concernés par cette question. La situation de la décharge de Mindoube et la construction du centre de traitement et de valorisation des déchets de Nkoltang étaient au cœur de cette rencontre.
Suivant les instructions du président de la Transition, le Premier ministre, Raymond Ndong Sima a présidé, le 16 févier 2024, une séance de travail avec certains membres du gouvernement et les entités concernés par la situation de l’insalubrité à Libreville et ses environs. Cette rencontre avait pour objectif de trouver des solutions aux problèmes de l’insalubrité avec en perspective la fermeture de la décharge de Mindoube et l’accélération des travaux du centre de traitement et de valorisation des déchets de Nkoltang.
«Il est important qu’on puisse mettre fin à l’exploitation d’une décharge publique sauvage qui pollue notre environnement et qui affecte la santé de nos populations. Donc le chef de l’État a vraiment insisté pour qu’on puisse accélérer la réhabilitation, la sécurisation de cette décharge de Mindoube. C’est un processus qui est déjà engagé depuis un certain temps avec des partenaires et des bailleurs de fonds internationaux», a laissé entendre Yannick Ongonwou Sonnet, Haut-commissaire à l’Environnement et au Cadre de vie.
Actuellement saturée, la décharge publique de Mindoube, située dans le 5è arrondissement de Libreville, ne répond plus aux normes. Un accord en vue de sa réhabilitation avait été signé en mars 2023. Ce qui devrait permettre d’améliorer les capacités de stockage des ordures ménagères et industrielles. Mais, «avant de réhabiliter la décharge de Mindoube, il faut impérativement mettre en œuvre le projet de centre de traitement et de valorisation de déchets pour le Grand Libreville et aussi pour le futur Libreville 2, pour les déchets qui sont produits par tous les citoyens quasiment de l’Estuaire. Ce projet aussi est très important parce qu’il va nous permettre de valoriser les presque 800 tonnes de déchets qui sont produits quotidiennement», explique le Haut-commissaire à l’Environnement.
Cette rencontre intervient dans un contexte où, au Gabon, le phénomène de l’insalubrité est d’une actualité cuisante dans le Grand Libreville. Une bonne partie des habitants de la capitale et ses environs, très souvent, suffoquent dans les ordures jonchant même la voie publique et obstruant la circulation dans certaines rues. La décharge de Mindoubé est arrivée à saturation et les risques environnementaux et de santé sont grands.
1 Commentaire
Nous en sommes encore à la préhistoire en enfouissant et en brûlant sans se soucier de la pollution 🙄
Il y a dans le traitement des déchets de l’emploi et des revenus à générer : compost pour ce qui est alimentaire, valorisation du verre et plastique, recyclage des métaux….
Le général ferait mieux de copier le Rwanda pour ça plutôt que pour le service militaire…