Malversations financières : Abdoul Oceni Ossa et Steeve Nzegho Dieko face au CNLCEI

La Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI) intensifie ses efforts pour dévoiler la vérité derrière les allégations de corruption et d’enrichissement illicite qui ont entaché l’ancien régime d’Ali Bongo Ondimba, renversé le 30 août 2023. Abdoul Oceni Ossa et Steeve Nzegho Dieko, deux figures notables de la Young team, sont passés devant la commission ce 16 février 2024.

Abdoul Oceni Ossa et Steeve Nzegho Dieko, deux figures notables de la Young team, sont passés devant la commission, ce 16 février 2024. © D.R.

La lutte contre la corruption reste une priorité pour les autorités gabonaises, comme en témoigne la série d’auditions menées par la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI) ce vendredi 16 février. Les enquêtes visent à faire la lumière sur les pratiques douteuses qui auraient entaché la gestion des affaires publiques sous l’ancien régime d’Ali Bongo Ondimba, renversé par un coup d’État en août 2023.

Parmi les personnalités convoquées, on compte Abdoul Oceni Ossa, fils de l’Imam Ismaël Oceni Ossa et ancien président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon, ainsi que Steeve Nzegho Dieko, ancien secrétaire général du Parti démocratique gabonais. Tous deux font l’objet de soupçons concernant leur implication présumée dans des actes de corruption, d’enrichissement illicite et de blanchiment d’argent durant leur mandat.

Les commissaires membre du CNLCEI. © D.R.

Ces auditions s’inscrivent dans le prolongement des enquêtes lancées par la CNLCEI afin de démêler les méandres de la corruption qui ont marqué la période précédente. Elles font suite à celles déjà menées auprès d’autres personnalités, telles que l’ancien sénateur Cyriaque Mvourandjami et l’ancienne directrice générale des finances de la Mairie de Libreville, Gisèle Yolande Mombo.

L’objectif de la Commission est clair : faire la lumière sur les affaires douteuses et assurer que les responsables de ces actes soient tenus pour responsables de leurs actions. Ces auditions marquent ainsi une nouvelle étape dans la lutte contre la corruption au Gabon, démontrant la détermination des autorités à instaurer la transparence et l’intégrité dans la gestion des affaires publiques.