Filière Café-cacao : Le Gabon en quête de stratégies pour redynamiser le secteur
Le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, a présidé mardi 13 février l’atelier national pour la redynamisation de la filière café-cacao au Gabon. Organisées par la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab), ces assises devraient permettre d’insuffler une nouvelle énergie aux cultures, créer des opportunités pour les agriculteurs et revitaliser les communautés rurales.
Au Gabon, près de 300 participants prennent part du 13 au 16 février 2024 à Libreville, à l’atelier national pour la redynamisation de la filière café-cacao. En ouvrant les travaux, le directeur général de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab), Ismaël Gnamalengoungou Oligui a situé le contexte de ces assises visant à trouver des solutions pour donner un souffle nouveau à ce secteur.
«La filière cacao et café font face à une baisse considérable de production et à une détérioration de la qualité des produits, car depuis trois décennies, ladite production cumulée de deux spéculations en termes d’achat par la Caisse de stabilisation et de péréquation atteint péniblement le niveau de 200 tonnes l’an», a déclaré Ismaël Gnamalengoungou Oligui.
Pour le Premier ministre, Raymond Ndong Sima présidant les travaux, cet événement témoigne de l’engagement du Comité national de transition pour la restauration des institutions (CTRI) pour la renaissance du secteur agricole. «Aujourd’hui, ce secteur est en déclin, il est devenu peu rentable en dépit des efforts considérables consentis par les pouvoirs publics. Le présent atelier vise donc à relever le défi qui s’impose dans un monde rural en mutation rapide, à capitaliser un ensemble d’actions déjà entreprises pour mutualiser les moyens d’acteurs publics et privés pour la relance durable desdites filières», a indiqué Raymon Ndong Sima.
D’après le chef de gouvernement, la relance de ce secteur passe par le renforcement de la bonne gouvernance et la transparence dans la filière café-cacao ; le développement d’une économie cacaoyère et caféière durable à travers la réorganisation de la production et l’amélioration de la productivité. «Je compte ici sur l’amélioration de l’offre de service et d’appui d’encadrement et de facilitation, la sécurisation du revenu des producteurs par la mise en place d’un prix minimum garanti ainsi que l’amélioration de la collecte et de la commercialisation de la production tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays », a-t-il souligné.
Cet atelier a vu la présence de plusieurs acteurs clés de l’industrie du café et du cacao, experts du secteur, d’ONG, des planteurs et autres parties prenantes. Durant trois jours, les participants devront discuter, planifier et mettre en œuvre des actions visant à revitaliser les secteurs café et cacao afin d’inverser la tendance dans le pays.
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