Port-Gentil accueille la naissance d’un nouveau protagoniste politique avec la fondation du Front pour la Nouvelle République (FNR), dirigé par l’ancien maire de la commune, Bernard Aperano. Cette formation, qui se dit centriste, se positionne comme une force de propositions et d’actions, appelant à l’implication de tous les Gabonais dans la construction d’un avenir meilleur pour le pays.

Le directoire du Front pour la Nouvelle République (FNR), dirigé par l’ancien maire de Port-Gentil, Bernard Aperano. © Gabonreview

 

Le paysage politique gabonais voit l’émergence d’une nouvelle entité avec la création du Front pour la Nouvelle République (FNR), une formation portée par l’ancien maire de Port-Gentil, Bernard Aperano. Officialisé lors d’un point de presse tenu le samedi 10 février, ce parti politique se présente comme un acteur déterminé à jouer un rôle significatif dans le développement et la transformation du Gabon.

Le FNR se veut un parti du centre, qui rassemble les Gabonais de divers horizons, sans distinction d’origine, de religion ou d’opinion. Son objectif est de faire entendre sa voix en tant que force de propositions, d’actions et de gestion, pour mieux préparer l’avenir du Gabon. Le FNR se réclame de l’éthique démocratique, du vivre-ensemble, de la paix sociale et de la transparence.

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Bernard Aperano, qui a démissionné du Parti démocratique gabonais en novembre 2023, après avoir été écarté de la mairie de Port-Gentil, affirme que le FNR est le fruit de plusieurs frustrations politiques dans la province de l’Ogooué-Maritime, où il jouit d’une forte popularité. Il dit avoir été inspiré par l’action du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). «À l’aube de cette nouvelle espérance, j’invite les compatriotes de bonne foi à nous rejoindre, afin de contribuer à l’œuvre de reconstruction de notre pays. Le CTRI a courageusement tracé la voie, et nous ne pouvons rester en marge», a déclaré Bernard Aperano lors de la présentation de son parti.

Le FNR entend participer aux prochaines joutes électorales, et se positionner comme une alternative crédible au PDG, qui domine la scène politique gabonaise depuis plus de 50 ans. Le FNR espère également bénéficier du soutien de la société civile et des autres forces de l’opposition, qui réclament une réforme du système électoral et une transition démocratique.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. DesireNguemaNzong dit :

    Vous présentez un parti politique avec moins de 40 personnes (1). Ca l’air très sérieux! Je me demande si, un jour, on verra la fin du tunnel. Au fond dans notre pays, qu’est-ce qui est plus important? Les idées ou le parti politique?

    Je ne cache pas le fond de ma pensée. Nous n’avons pas besoin de partis politiques dans le fonctionnement de notre pays. En revanche, nous avons besoin d’idées, une ressource très rare. Vraisemblablement, les idées pourraient conduire à des (grandes) révolutions (industrielle, politique, économique, scientifique, etc.).

    Le parti politique (dans notre pays) est un ensemble vide. Celui qui ne contient aucun élément. Par élément, j’entends le (un) contenu bien défini. Un parti sans contenu bien défini est un parti sans idéologie. Et dont les actions (sans idéologie cohérente) conduisent des impasses. Voire des désordres, des absurdités. Et au plus haut point à une déchéance.

    (1) Sur la photo du groupe, on dénombre moins de 40 personnes.

  2. Yann Lévy Boussougou-Bouassa dit :

    La capitale économique du Gabon est moins développée que la plus modeste des villes de France. Si Bernard Aperano est populaire à Port-Gentil, c’est sûrement parce que c’est un homme du cru, et nullement parce qu’il fut un édile à la hauteur. Le peuple a vraiment besoin de gagner en maturité pour savoir distinguer ce qui est important de ce qui ne l’est pas. D’où la nécessité de revoir notre paideia.

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