Carte nationale d’identité électronique : Le projet en bonne voie
Le projet d’établissement de la Carte nationale d’identité électronique (CNIE) est en bonne voie. Le sujet a fait l’objet d’une rencontre, le 12 février, entre le président de la Transition et le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. Tous les aspects techniques, juridiques, logistiques, informatiques et financiers ont été abordés.
Le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema s’est entretenu le 12 février 2024 avec le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Herman Immongault et son équipe. Au cours des échanges, tous les aspects techniques, juridiques, logistiques, informatiques et financiers liés au dossier relatif à l’établissement de la carte électronique nationale ont été abordés.
«À ce jour, il faut dire que le dossier a considérablement avancé. Nous avons rempli les obligations de l’ordre juridique. Nous avons aujourd’hui tous les textes qui nous permettent d’établir la carte d’identité. Nous avons rempli également une partie des obligations logistiques. À l’échelle du pays, ce sont 45 sites que nous avons retenus», a déclaré Herman Immongault à sa sortie d’audience.
Selon le membre du gouvernement, il est à noter que d’autres sites sont encore en cours d’aménagement et cela va dépendre du budget de l’État. En effet, le budget 2024 de son département ministériel permet de prendre en charge cela. Il y a également un avancement au niveau technique parce que la nouvelle carte d’identité renfermera une puce avec un certain nombre d’informations utiles. «Il faut également ajouter que dans ce que nous prévoyons faire, nous envisageons non seulement des sites fixes, mais également des sites mobiles qui vont aller vers les populations à mobilité réduite, vers les personnes du 3e âge et vers ceux qui sont dans les hôpitaux pour permettre de les enrôler», a-t-il expliqué.
Ce document sécurisé sera fabriqué dans le même processus que le passeport et la carte de séjour. Ces documents réputés au Gabon comme les plus sécurisés. Le projet est piloté par la Direction générale de la documentation et de l’immigration(DGDI), le projet Iboga, l’Aninf, les Forces de police nationale et les services financiers.
0 commentaire
Soyez le premier à commenter.