Si beaucoup reste à faire, en dépit des démarches lancées ces deux derniers mois, Libreville est convaincue de parvenir à aboutir à ce qu’elle veut : acquérir les actifs d’Assala Energy au Gabon. À la GOC, on dit être sur la bonne voie.

Marcellin Simba Ngadi, administrateur directeur général de Gabon Oil Company (GOC), le 7 février 2024 au palais Rénovation. © Capture d’écran/Gabon24

 

Confiantes, les nouvelles autorités du Gabon n’entendent pas lâcher le projet de rachat des actifs de la société pétrolière Assala Energy dans le pays. Des mois après avoir fait valoir son droit de préemption, l’État a déjà mandaté ses représentants auprès de Carlyle International Energy Partners, et surtout auprès de potentiels partenaires techniques devant lui permettre de parvenir à ses fins. Parmi les voix autorisées de Libreville, Marcellin Simba Ngadi, administrateur directeur général de Gabon Oil Company (GOC) est allé récemment faire le point des avancées au président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema.

Et selon lui, deux mois après l’officialisation des ambitions du patron du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le processus devant aboutir à la matérialisation de celles-ci suit sereinement son cours. Les démarches entreprises jusqu’à lors donnent les raisons d’espérer un deal avec Carlyle dont la transaction avec Maurel & Prom a été suspendue par le projet de l’État gabonais. «Nous pensons que c’est un processus qui est sur une voie que l’on va considérer comme bonne, et qui normalement devrait nous amener vers ce que l’on veut et ce l’on attend», a confié le patron de la GOC au terme de son échange, le 7 février, avec le président de la Transition.

Pour l’acquisition d’Assala, le Gabon devra mettre sur la table pas moins de 450 milliards de francs CFA. Libreville s’est depuis lancée dans la recherche de soutiens avec plus ou moins de succès à ce jour.

 

 
GR
 

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