Le 2 février 2024, le ministère des Eaux et Forêts a célébré la Journée mondiale des zones humides sous le thème «Les zones humides et le bien-être humain». Une occasion de sensibiliser sur l’importance vitale de ces écosystèmes pour la santé de la planète et de ses habitants.

Une vue des participants à la commémoration de la Journée mondiale des zones humides sous le thème «Les zones humides et le bien-être humain». © Gabonreview

 

Dans une ambiance empreinte d’engagement et de responsabilité environnementale, le Gabon a marqué le 2 février dernier la Journée mondiale des zones humides au ministère des Eaux et Forêts. Placée sous le thème évocateur «Les zones humides et le bien-être humain», cette édition 2024 a mis en lumière la relation étroite et cruciale entre les humains et ces écosystèmes uniques.

À travers différentes activités de communication, l’objectif était double : sensibiliser sur l’importance des services offerts par les zones humides et identifier les menaces qui pèsent sur elles. «Dans notre pays, les zones humides constituent la première source d’eau pour la consommation humaine, la production d’énergie et l’agriculture, des milliers de personnes en dépendent pour vivre», a souligné Pamela Marylène B.Singatady, secrétaire général du ministère des Eaux et Forêts.

© Gabonreview

Pourtant, malgré leur importance vitale, les zones humides font face à de nombreuses menaces, notamment les activités minières et forestières, la pollution, les modifications des cours d’eau, la surexploitation des ressources et l’urbanisation. Le constat est alarmant : les zones humides disparaissent trois fois plus rapidement que les forêts, avec près de 90 % des zones humides mondiales déjà dégradées. Ces chiffres témoignent d’une urgence pressante à agir pour protéger et restaurer ces écosystèmes indispensables.

Le Gabon, conscient de cette urgence, a pris des mesures concrètes pour préserver sa biodiversité, notamment en adhérant à des conventions internationales telles que la Convention de Ramsar sur les zones humides. Neuf sites d’importance mondiale couvrant environ 30 000 km² ont été inscrits sur la liste des zones humides, et des engagements ambitieux ont été pris dans le cadre d’initiatives telles que le « Freshwater Challenge » et l’initiative 30/30/30.

«Nous sommes là pour délivrer un message d’espoir qui est celui selon lequel nous pouvons vivre en harmonie avec la nature, et ne pas dégrader notre environnement», a déclaré J Emmanuel Mambela, analyste d’information spatiale à The Nature Conservancy. La préservation des zones humides est une responsabilité collective, essentielle pour assurer le bien-être des générations présentes et futures.

Selon les autorités gabonaises, face à l’urgence d’agir pour protéger ces écosystèmes précieux, il est impératif que les efforts se poursuivent, que ce soit au niveau national ou international, pour préserver ces joyaux de la nature qui contribuent directement au bien-être de l’humanité.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. AUGUSTE dit :

    Bonjour,

    D’abord un petit historique,
    Il faut savoir que ce milieu humide lors des siècles passés étaient considéré comme paludéens, comme conséquence directe l’éradication systématique de ce milieu, puis par la suite nous avons nommé ce milieu palustre, car le terme paludéen était non fondé pour ce type de milieu.
    Avec l’amélioration de nos connaissances, nous avons compris nos erreurs:
    – la coupe systématique des mangroves, pour différentes raisons,
    – l’assèchement de ces zones, pour l’urbanisme galopant.

    En oubliant l’intérêt majeur de ces zones :
    – freine l’érosion côtière de trait de côte,
    – filtre les sédiments afin d’éviter la turbidité des mers
    – lieu de ponte d’une multitude de poissons,
    – zone de prédilection des coquillages et crustacés,
    – et un des aspects les plus importants de ces zones, c’est qu’à l’hectare elle fixe 3 fois plus au mini de CO2 qu’une forêt primaire. Et dans cette période de réchauffement climatique, cela n’est pas à négliger ou à détruire.

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