Douanes : les recettes multipliées par 10 à Bitam
De 26,7 millions à la même période l’an dernier, les recettes douanières au Bureau central de Bitam, dans la province du Woleu-Ntem, ont atteint 265,2 millions de francs CFA en janvier 2024. Un résultat rendu possible grâce à l’obligation faite aux douaniers d’utiliser le logiciel Sydonia World qui évite tout risque d’erreur… ou de fraude dans les procédures.
Nouveau record enregistré dans les régies financières au Gabon. Le ministère de l’Économie et des Participations a informé vendredi 2 février que le Bureau central des douanes de Bitam, dans la province du Woleu-Ntem, est parvenu, en janvier 2024, à 265 212 014 francs CFA de recettes. En janvier 2023, le même service n’avait réalisé que 26 796 283 francs CFA. Ces recettes douanières ont donc été multipliées par 10.
Et si l’on précise à l’Immeuble Arambo que ces résultats ont été obtenus en seulement 36 jours, le patron des lieux, Mays Mouissi, explique que ceux-ci ont été rendus possibles grâce au logiciel Sydonia World dont l’usage est désormais effectif et même obligatoire. Ce Système douanier automatisé (Sydonia) est notamment chargé de gérer les manifestes, les déclarations en douane, les opérations comptables ainsi que les procédures de transit et de régimes économiques, évitant tout risque de fraude.
Au Bureau central d’Oyem, dans la même province, les résultats sont également positifs, informe le gouvernement. Au 31 janvier 2024, les recettes douanières étaient de 16 882 700 francs CFA. À la même date, l’an dernier, elles étaient de 10 328 239 francs CFA, soit 6 554 461 francs CFA de plus.
5 Commentaires
Bjr. Morceau au choix: De 26,7 millions à la même période l’an dernier, les recettes douanières au Bureau central de Bitam, dans la province du Woleu-Ntem, ont atteint 265,2 millions de francs CFA en janvier 2024. Comme pour dire qu’un logiciel est plus crédible que la conscience humaine. Quid de qui fait entrée les données dans l’ordinateur? Amen.
La douane. Un milieu de grands voleurs. Voilà comment dans le système Bongo bcp deviennent milliardaires pendant que le plus grand nombre croupi dans la pauvreté. C’est avec dessein que les Bongos empêchaient toutes les reformes pouvant conduire notre économie à plus de transparence. L’informatisation de notre administration est en retard parce que les Bongo devaient entretenir cette mafia.
Tout ce que je peux dire à Oligui c’est que nommer des personnes comme Mays Mouissi qui ont été formés et qui ont eu une expérience surtout de management en occident partout où notre administration a besoin d’outils modernes va transformer notre service publique et notre économie. Les caciques tels que Ndongou et Paulette doivent avoir un pouvoir de décision réduite sur certains services pour laisser les jeunes y impulser une vision qui cadre avec les défis modernes dont les vieux de Paris plus de 50 ans ne soupçonnent parfois pas quelles peuvent être les solutions modernes. Mains libres aux jeunes et vous allez être surpris.
Les indicateurs économiques ne se résument pas qu aux recettes douanières et fiscales.
Regardez moi la sorcellerie. Où est ce que c’est dit ici? Je ne pense pas que cet article avait pour vocation de faire un exposé de 100 pages sur tous les aspects liés aux indicateurs économiques. Les recettes fiscales sont un maillons très important des capacités d’un pays pour financer son développement et répondre aux besoins de ses populations. C’est une partie importante qui participe de notre budget et leur détournement impacte de façon directe ou indirecte tous les autres indicateurs. La transparence et l’efficacité de la collecte des recettes douaniers et fiscales sont donc plus qu’important pour notre pays. A moins que vous fassiez partie des bénéficiaires de la captation de 90% des recettes fiscales et douanières à Bitam.
Dans d’autres cieux où les gens n’ont pas encore vendu la honte au chien et tolèrent pas des actes criminels comme si c’était des petits délit, cet scandale devait suscité de vives émotions et un séisme qui allait faire tomber plusieurs tête. On espère que la culture d’impunité de notre pays prendra fin. On croit faire du bien d’épargner les parents et amis des conséquences de leurs actes contre l’état sans se rendre compte que c’est le sacrifice de plusieurs vie qui est actés par ces milliards qui disparaissent pour appauvrir le pays et sa population.
Tout ne peut se faire en un jour. Il faut commencer par quelques part. Et il faut dire que les actes posés jusqu’ici pour restaurer l’économie gabonaise marquent une rupture pour une meilleure gestion. Et la critique pour la critique sans jamais encourager quand c’est bien fait est simplement diabolique.