À compter du lundi 29 janvier jusqu’au jeudi 1er février, la fille aînée et confidente d’Omar Bongo sera jugée en France pour des actes de corruption présumée en lien avec l’attribution de marchés publics au Gabon. Elle devrait se présenter au tribunal durant les 4 jours de procès.

Pascaline Bongo est soupçonnée de corruption passive d’agent public étranger par la justice française. © D.R.

 

Ce lundi 29 janvier s’ouvre à Paris, en France, le procès de Pascaline Mferri Bongo. La fille aînée d’Omar Bongo doit répondre de l’accusation de «corruption passive d’agent public étranger», en lien avec l’attribution de marchés publics au Gabon. Elle est notamment soupçonnée d’avoir accepté d’intervenir en faveur d’Egis Route pour l’attribution de marchés publics contre la promesse de 8 millions d’euros.

Depuis sa mise en examen, la demi-sœur du président déchu Ali Bongo n’a pas cessé de contester ces faits qui seraient intervenus en 2010 et 2011, soit peu de temps après l’arrivée de son demi-frère au pouvoir. Elle sera défendue, entre autres, par l’avocate française Corinne Dreyfus-Schmidt qui, en octobre 2024, avait déjà confié à l’AFP que rien n’allait dans le dossier d’accusation, ni dans la procédure et encore moins dans les qualifications pénales.

Selon Jeune Afrique, Pascaline Bongo devrait elle-même être présente lors de ce procès prévu durer quatre jours. Elle prendrait ainsi à contre-pied ceux qui ne s’attendaient pas à la voir faire face à ces lourdes accusations.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Man'Stout dit :

    Tous ces fers au feu, c’est pour quel résultat au final ? Nous attendons toujours l’épilogue des Biens mal acquis.

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