Affaires sociales : Nadine Nathalie Awanang place l’efficacité, l’action et le pragmatisme au centre de son mandat

Après sa nomination au poste de ministre des Affaires sociales et sa prestation de serment quelques jours plus tard, Nadine Nathalie Awanang épse Anato a été installée dans ses nouvelles fonctions, le 24 janvier. L’ingénieure de l’aviation civile, qui dit embrasser un domaine différent, se dit tout aussi honorée de la confiance des autorités de la Transition et place son mandat sous le sceau de l’efficacité, de l’action et du pragmatisme.

Nadine Nathalie Awanang recevant les dossiers des mains du secrétariat général du gouvernement Abdou Razack Guy Kambogo. © D.R.

Nommée lors du Conseil des ministres du 17 janvier, Nadine Nathalie Awanang épse Anato a été installée dans ses fonctions des ministres des Affaires sociales, le 24 janvier. Si elle se dit «très honorée de la marque de confiance» du président de la Transition et du Premier ministre de la Transition qui lui permettent aujourd’hui «de servir le Gabon», elle note «les affaires sociales sont un maillon essentiel de la politique du chef de l’État». «À ce titre, nous placerons notre mandat sous le sceau de l’efficacité, l’action et le pragmatisme pour pouvoir traduire en acte les missions que les plus hautes autorités viennent de nous confier», a-t-elle déclaré lors de son installation.

Photo de famille et instantané de la cérémonie officielle de prise de fonctions. © D.R.

Tout mettre en œuvre pour relever les défis

«Le domaine qui est désormais le vôtre est caractérisé par une transversalité qui rend ses missions exaltantes. Le caractère de vos nouvelles charges vous positionne d’emblée au cœur de la stratégie de la politique sociale gouvernementale», a dit à son endroit le ministre de la Santé qui durant quatre mois, avait également en charge le pan Affaires sociales. «Je me réjouis très particulièrement de cette opportunité qui m’est offerte. Le président de la Transition tient à doter le Gabon des institutions fortes et crédibles, dans ce cadre je suis disponible à accompagner ce processus», a commenté dans la foulée de sa nomination, Nadine Nathalie Awanang qui officiellement installée, exhorte ses collaborateurs à plus d’engagement et d’abnégation au travail.

Si elle remercie son prédécesseur, Adrien Mougougou, pour son accompagnement depuis a nomination, elle s’engage à poursuivre les actions déjà entamées pour faire des entités sous tutelle des Affaires sociales, des outils viables au service de la Nation et à travailler à la redynamisation des structures qui composent le ministère des Affaires sociales. «Je pars d’un domaine très différent pour un domaine beaucoup plus général : les Affaires sociales. Mais nous mettrons tout en œuvre pour y arriver», soulignait Nadine Nathalie Awanang appelant à l’unité pour mettre en œuvre la politique du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).

Qui est Nadine Nathalie Awanang ?

«En 2008, après le Secrétariat général de l’aviation civile et commerciale (SGACC) j’intègre l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) en 2010 en tant que cadre», a-t-elle fait savoir. Elle est alors progressivement promue chef de service de la Navigation aérienne, directeur de l’Exploitation aérienne, directeur général adjoint et directeur général. Inspecteur de l’aviation civile pour les spécialités procédures de vols, recherches et sauvetage et gestion de la circulation aérienne, elle a fait ses études primaires à Tchibanga dans la province de la Nyanga où elle a obtenu son Certificat d’études primaires (CEP).

Elle obtiendra ses diplômes secondaires (BEPC et Bac D) à Libreville avant de se rendre en Tunisie où elle obtiendra une maîtrise en gestion informatique et télécommunication. Puis au Niger où elle obtiendra son diplôme d’ingénieur à l’École africaine et malgache de l’aviation civile. Originaire du Moyen-Ogooué, mariée et mère de quatre enfants, elle aura 47 ans en décembre 2024. Elle devra dès le début de son magistère, faire face à la crise à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale après l’incendie du 22 janvier.