Reçu la semaine dernière par le président de la Transition, le leader du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), ancien candidat déclaré à la présidentielle d’août 2023, a été nommé vice-premier ministre chargé de la Planification et de la Prospective à la faveur d’un réaménagement du gouvernement, ce mercredi 17 janvier.

Alexandre Barro Chambrier a fait son entrée au gouvernement de la Transition. © D.R.

 

Il l’avait quitté en 2012 après avoir passé une année à la tête du ministère des Mines, du Pétrole et des Hydrocarbures. Alexandre Barro Chambrier fait son retour au gouvernement, mais cette fois en qualité de second chef. Opposant au régime d’Ali Bongo depuis 2016, il a été nommé vice-premier ministre chargé de la Planification et de la Prospective à la faveur d’un réaménagement du gouvernement ce mercredi.

Six jours plus tôt, le président du RPM, ancien candidat déclaré à la présidentielle d’août 2023, a été reçu au palais Rénovation par le général Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la Transition. C’est sans nul doute ce jour que la proposition lui a été faite d’intégrer un gouvernement avec un effectif plus important que le précédent.

Plus de ministres délégués !

Contexte politique oblige, dans le cadre de ce réaménagement, qui ne manquera pas d’en appeler d’autres au cours de l’année, sur proposition de Raymond Ndong Sima, le Premier ministre, le patron du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a choisi de se débarrasser des ministres délégués. S’agissant du moins de leur statut. Ainsi, rattachés à la présidence de la République jusqu’à aujourd’hui, le général de division Brigitte Onkanowa (Défense nationale) et Hermann Immongault (Intérieur et Sécurité) deviennent «ministres pleins».

Et si Françoise Makaya veuve Mbou a quitté le gouvernement, l’ex-ministre délégué, le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, y a été maintenu. Il conserve son lien avec le Palais, mais devient ministre chargé de missions à la présidence de la République. Récemment monté en grade, il conserve également le porte-parolat du CTRI.

Des limogeages 

Avec le gouvernement ainsi réaménagé, on passe de 27 à 31 membres. L’équipe dirigée par Raymond Ndong Sima a donc enregistré de nouveaux entrants par le fait de l’éclatement de certains ministères. C’est notamment le cas du ministère de la Santé (Pr Adrien Mougougou) désormais séparé des Affaires sociales (Nadine Natalie Awanang épse Anato) ou du ministère de la Communication (Laurence Ndong) qui se distingue à présent de celui de l’Économie numérique et des TIC (général Bonjean Frédérik Mbaza).

Mais cette équipe a surtout vu partir quelques-uns de ses membres dont certains semblaient pourtant bien implantés à l’image d’Hervé Patrick Opiangah remplacé aux Mines par Gilles Nembe et de Raphaël Ngazouze, limogé de la Fonction publique pour Louise Boukandou. Solange Nguiakié (Travail et Chômage) et Patricia Djipano-Mouloungui (Commerce, PME/PMI) ont fait long feu elles aussi avant d’être remplacées à leurs postes respectifs par Adrien Nguema Mba et Parfaite Amouyeme Ollame.

 

 
GR
 

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