Implanté au Gabon depuis plus de 30 ans, le groupe Eramet a fait ce mardi 16 janvier le bilan de ses activités au président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema. Cette rencontre a été l’occasion de poser le diagnostic des activités du groupe, mais également d’établir le contact entre les deux parties.

Poignée de main entre la PDG du groupe Eramet, Christel Bories, et le général Brice Clotaire Oligui Nguema, le 16 janvier 2024 à Libreville. © Com. présidentielle

 

Le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, s’est entretenu mardi 16 janvier au palais Rénovation avec la présidente-directrice générale du groupe Eramet, Christel Bories. Les échanges ont tourné, entre autres, sur les 30 années d’activité de la multinationale avec ses deux filiales au Gabon, la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) et la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog).

«Nous avons eu l’occasion de refaire un point sur le partenariat qui est un partenariat qui date de plus de 30 ans entre Eramet et l’État gabonais qui a donné beaucoup de fruits. Notamment sur les cinq dernières années avec un développement considérable de l’activité minière, un développement aussi considérable du trafic sur la voie, beaucoup de création d’emplois, beaucoup d’investissement et beaucoup de retombés économiques pour le Gabon», a déclaré Christel Bories à sa sortie d’audience. 

Moment de la rencontre. © Com. présidentielle

Selon la PDG du groupe français, 2023 a été une année difficile suite à l’éboulement sur la voie bloquant le transport pendant plus d’un mois, puis après un autre problème sur un ouvrage d’art qui a fait que l’entreprise a perdu pas mal en transport et en production. «2024, nous devrions revenir au niveau de 2022, un petit peu au-dessus dans un marché qui reste difficile, mais avec beaucoup d’ambition notamment un plan de maintenance renforcé à la Setrag pour améliorer les conditions de transport et permettre de créer les conditions pour développer de nouveau la production en 2025 et 2026», a-t-elle indiqué.

Le général Brice Clotaire Oligui Nguema et Christel Bories ont exprimé leur volonté de poursuivre de manière constructive et positive ledit partenariat, et partager leurs ambitions notamment en matière d’exploitation du manganèse et le renforcement des acquis de la Setrag. En rappel, le groupe est présent au Gabon à travers ses deux filiales : la Comilog spécialisée dans l’extraction de manganèse, dont Eramet est le premier producteur de minerai de manganèse à haute teneur dans le pays, ainsi que la Setrag, une entreprise de transport ferroviaire exploitant le réseau de chemin de fer du pays.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Omva dit :

    Cela serait intéressant d’avoir un bilan generale sur les retombées pour le Gabon de ces fameux 30 ans d’activités de la COMILOG et de ERAMET.

    J’imagine que « Super Mays » est au front pour instaurer un véritale partenaria « win- win », car le manganèse est une ressource que je qualifierais de stratégique pour nous.
    Sans maganèse, pas d’acier, pas de bronze, pas d’alluminium, pas d’alliages.

    En sommes c’est ce qui fait la base industrielle des societés occidentales pour construire, les structures portantes des batiments, l’industrie aerospaziale et la marine marchande, les armements, l’industrie automobiles et l’électroniques, pour ne citer que ça.
    C’est une ressource que nous devons vendre très chers car Eramet se sucre énorment avec notre manganèse vu les époustouflants chiffres d’affaires realisés ces dernières années.
    Comme les maliens il faut revoir les accords vautours qui n’enrichissent que la France.
    Mr le Président de la CTRI, il vous faut avoir le courage de mette au pas les partenaires étrangers pour que le pays puisse veritablement prendre tout, mais vraiment tout ce qui lui est du, notamment les accords cadres entre la France et la Gabon( example la double imposition qui fait que ces societés françaises ne paient pas les impots chez nous mais en France si.)

    Quand il s’agit de business, YA PAS D’AMIS.. CEST A LA GUERRE COMME A LA GUERRE.

  2. ada dit :

    Nous avons eu l’occasion de refaire un point sur le partenariat qui est un partenariat qui date de plus de 30 ans entre Eramet et l’État gabonais qui a donné beaucoup de fruits. Notamment sur les cinq dernières années avec un développement considérable de l’activité minière, un développement aussi considérable du trafic sur la voie, beaucoup de création d’emplois, beaucoup d’investissement et beaucoup de retombés économiques pour le Gabon»
    donc ils sont là depuis plus de 30 et surtout ces 5 dernière années que le partenariat a donné beaucoup de fruits? j’espère que les gents du haute Ogooué vous mangez bien les fruits sinon le reste du pays on ne voit même à quoi ressemble ces fruits. beaucoup de retombés économiques pour le Gabon, où sont ces retombés économiques exactement? la voie ferrée était un moment HS le sucre coutait dans le reste du pays 2000f nos frère du Haute Ogooué pour aller en province c’était un casse tête. Alors les retombés économiques sont à quel niveau ? bon peut être que Moanda est un petit Dubaï et que on nous a caché ça.

  3. jean blémont dit :

    Toujours en train de pleurer sur les retombées de l’industrie, mais sans les blancs, rien, nada, que dalle.

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