Mise en examen en 2022, à l’instar de neuf de ses demi-frères et sœurs, la fille aînée de la fratrie Bongo, qui conteste les accusations portées contre elle dans le dossier dit des «biens mal acquis»,  sera fixée sur son statut ce mardi 16 janvier par la Cour d’appel de Paris qu’elle avait saisie.

Pascaline Bongo, le 15 juin 2009 à Libreville. © Issouf Sanogo / AFP

 

Citée aux côtés de 17 autres personnes, dont 9 de ses demi-frères et sœurs dans l’affaire dite des «biens mal acquis», Pascaline Mferri Bongo a été mise en examen en France, en juin 2022. Seulement, disant ne se reprocher de rien, elle avait aussitôt contesté cette mise en examen devant la Cour d’appel de Paris. Selon l’AFP relayée par le site de TV5MONDE, c’est demain mardi 16 janvier que la juridiction saisie se prononcera.

Dans sa démarche, l’aînée de la fratrie Bongo avait été rejointe par deux autres enfants du richissime patriarche décédé en 2009 : la fille adoptive Philomène Kouna et Yacine Bongo Ondimba. À défaut d’un verdict à leur avantage, les trois risquent de voir confirmer l’éventualité d’un procès.

Ex-directrice de cabinet de son père, le défunt président Omar Bongo, Pascaline est poursuivie, entre autres, pour recel de détournement de fonds publics, corruption active et passive. Citée dans une autre affaire de corruption présumée, elle doit également comparaître devant le tribunal judiciaire de Paris les 29 janvier et 1er février prochains.

 

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Elle ne se reproche même pas d’avoir utilisé l’argent du contribuable pour louer des avions pour transporter des glaces à la crèmes? Quand on sait que des bébés et des femmes meurent faute de soins primaires, elle mérite la prison à vie.

  2. Jean Jacques dit :

    The French monsters when they took the BRIEFS FILLED WITH MONEY with Bongo no one REFUSED, now there are no more briefcases. We are talking about corruption. Pure hypocrisy.

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