Condamné fin août dernier, l’État gabonais est sommé de verser à Averda la vingtaine de milliards de francs CFA qu’elle lui réclame depuis 2019. L’entreprise libanaise menace désormais de saisir le Pozzo di Borgo, propriété immobilière du Gabon à Paris, pour espérer recouvrer ses fonds.

Vainqueur devant la Chambre de commerce et de l’industrie (CCI) en France, Averda attend que le Gabon règle sa dette de 37 millions d’euros. © Gabonreview

 

35 millions d’euros. C’est la somme que réclamait Averda à l’État gabonais dès 2019, l’accusant d’avoir rompu abusivement le contrat qui les liait depuis 2014. Ce jeudi 11 janvier, Afrique Intelligence croit savoir qu’il s’agit désormais de 37 millions d’euros, soit plus de 24 milliards de francs CFA après le passage devant la Chambre de commerce et de l’industrie (CCI) de Paris, en France. Saisis trois ans plus tôt, les trois arbitres de ladite chambre ont condamné Libreville à régler sa dette vis-à-vis de l’entreprise libanaise.

Le verdict prononcé le 23 août 2023 aurait officiellement été notifié aux nouvelles autorités du Gabon qui tardent à s’exécuter. Face à leur inaction, Averda aurait récemment lancé une procédure de saisie conservatoire du Pozzo di Borgo pour espérer recouvrer ses fonds.

Ce n’est pas la première fois que ce luxueux hôtel particulier situé au cœur de Paris est l’objet d’une telle initiative de la part des créanciers du Gabon qui voient dans sa saisie un moyen de pression censé faire réagir Libreville. Acquise en 2010 à 100 millions d’euros par l’État gabonais sous Ali Bongo, cette propriété est actuellement en location. Les loyers permettraient peut-être de trouver une partie de l’argent réclamé par Averda qui revendique près de cinq années de ramassage d’ordures ménagères à Libreville et ses environs.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Ada dit :

    😂😂😂ils peuvent prendre ça et qu’ils trouvent leur compte là bas tant mieux cela évitera au pauvre Mr.Mouissi de s’arracher les cheveux, parce que avec tout le désordre que PDG et les Bongo ont fait Mouissi va se retrouver chauve à force de chercher les solutions

  2. Mezzah dit :

    Voilà encore le symbole de la mauvaise gestion des Bongo PDG. Et Luc Oyoubi a le culot de venir dire ici que le PDG n’a rien géré, foutaises.
    Je demande au CTRI de récupérer l’argent chez le voleur Lambert Matha et payer cette dette, il inadmissible que le contribuable gabonais s’acquitte des dettes des pédégistes.

  3. Gayo dit :

    Raison de plus pour condamner Lambert Matha, ce criminel arrogant à la prison à vie.

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