Arrimage des pensions retraites au NSR : C’est pour bientôt !

L’arrimage des pensions retraites au nouveau système de rémunération sera effectif dès ce début d’année 2024 au Gabon. Si le ministre du Budget parlait en décembre 2023 de «la fin du premier trimestre 2024», sur les antennes de Gabon 24, le ministre des Affaires sociales a confirmé l’effectivité de cette mesure et la revalorisation à 150 000 francs CFA des pensions inférieures à ce montant. Des mesures qui pourraient coûter 8 milliards de francs CFA par an à l’État.

Pr Adrien Mougougou s’exprimant sur Gabon 24. © Gabonreview/Capture d’écran
Dès la fin du mois de février, entre le 29 février et le 5 mars, a informé le ministre de la Santé et des Affaires sociales sur les antennes de Gabon 24, «il y aura une régularisation d’à peu-près les 11 000 retraités de la CPPF (Caisse des pensions et des prestations familiales des agents de l’État)». «On entend par régularisation, l’arrimage au Nouveau système de rémunération (NSR)», a expliqué le Pr Adrien Mougougou rappelant que le NSR est effectif dans le pays depuis 2015. Alors que depuis lors les retraités s’attendaient à ce que leurs pensions soient adossées au NSR, ils n’auront gain de cause que 9 ans plus tard.
«Là, ça va être effectif», a dit le ministre des Affaires sociales selon qui il s’agira non seulement de l’arrimage, mais aussi de la revalorisation des pensions qui étaient inférieures à 150 000 francs CFA. «150 000 c’est le revenu minimum nécessaire adopté également il y a quelques années, alors qu’il y avait des Gabonais qui ont des pensions de 70 000 francs CFA», a dit le Pr Adrien Mougougou selon qui, le président de la transition a donné des instructions pour «ramener tous ceux-là au niveau minimum nécessaire, mais aussi d’arrimer toutes les autres pensions au NSR».
Selon lui, il s’agira d’une augmentation d’environ 1,5 milliard de francs CFA. Alors que, dit-il, les pensions coûtent environ 6,5 milliards de francs CFA l’État, avec cette régularisation, les pensions coûteront environ «8 milliards l’année». «Mais ces fonds sont déjà bien là», a affirmé Pr Adrien Mougougou.

1 Commentaire
Bjr. Beaucoup de pragmatisme dans ce texte. Amen.