Pour ne pas avoir respecté les prix fixés par la mercuriale en vigueur, plusieurs commerçants ont de la capitale et d’autres localités du pays écopé de sanctions financières diverses ces derniers mois pour un total de 156 millions de francs CFA.

Les contrôles effectués par la DGCCRF ont permis d’engranger 156 millions de FCFA prélevés sur les commerçants récalcitrants. © Gabonreview (Montage)

 

Si les résultats restent peu visibles depuis la tenue des assises nationales sur la lutte contre la vie chère, le ministère de l’Économie et des Participations assure pourtant que des actions sont menées sur le terrain dans le but de rehausser le pouvoir d’achat des ménages. Les opérations de contrôle se poursuivent notamment auprès des grandes, moyennes et petites surfaces à Libreville et partout dans le Gabon. Celles-ci ont permis de confondre des opérateurs économiques peu respectueux de la mercuriale en vigueur. 156 millions de francs CFA ont été engrangés au cours des derniers mois.

Selon le point fait par le ministre Mays Mouissi Kinga des 100 premiers jours de la transition en cours au Gabon, les sanctions financières infligées aux opérateurs économiques indélicats ont en effet permis de verser 77 millions de francs CFA dans les caisses de l’État en octobre dernier. En novembre, ce sont 79 millions de francs CFA qui ont été engrangés au titre des amendes, frais et pénalités infligés aux mêmes commerçants récalcitrants.

Dans l’ensemble, le membre du gouvernement estime que «la mercuriale est globalement respectée, malgré quelques rétentions mineures». Dans sa lutte contre la vie chère, les autorités comptent sur l’action de la direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) dont les contrôles se seraient considérablement accrues depuis l’arrivée des militaires au pouvoir. Parallèlement, «l’État a accentué sa politique de subvention des hydrocarbures, en baissant les prix des carburants, en subventionnant le prix de la farine et en encadrant les prix des produits de première nécessité», revendique Mays Mouissi Kinga.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Akoma Mba dit :

    Et quand va-t-on récupérer tout ce que Henri Claude Oyima a volé et mis sous couvert de comptes bancaire multimillionnaires aux noms de ses filles chez BGFIBank?
    Silvia Bongo et Nour Ed Dine sont à Sans-Famille. Pas de deux poids, deux mesures

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