Transition : la France disposée à accompagner la médiature du Gabon dans sa mission
Le Médiateur de la République, Alexis Boutamba Mbina, s’est entretenu ce mardi 19 décembre avec Alexis Lamek, l’ambassadeur de France au Gabon. Plusieurs sujets liés à l’implication de la médiature dans la transition en cours au Gabon étaient au menu des échanges entre les deux hommes.
L’ambassadeur de France au Gabon a rendu une visite de courtoisie aux membres de la médiature de la République, ce mardi. Occasion pour Alexis Lamek d’exprimer ces motivations vis-à-vis de l’institution du Médiateur de la République chargée de construire et de réguler un climat social apaisé, qui pour lui constitue un outil important pour la nation gabonaise en cette période de transition.
Au cours de cette audience, Alexis Boutamba Mbina et son hôte ont discuté des liens de coopération entre le Gabon et la France, tisser d’autres relations avec l’institution, échanger pour comprendre le rôle du médiateur de la République du Gabon et de plusieurs autres questions liées à la transition en cours au Gabon. En effet, pour le diplomate français, le pays traverse une transition historique qui suscite un très grand niveau d’espoir auprès des populations, mais également des partenaires, dont la France qui est prête à accompagner l’État gabonais dans ce processus.
«Dans l’esprit de la transition, il y a une volonté de rapprocher les institutions vers la population gabonaise et c’est un élément important que nous observons. En tant que partenaire, nous sommes disposés à apporter une contribution avec les échanges entre le médiateur de la République française et celle du Gabon», a confié Alexis Lamek, rappelant que le Gabon et la France ont des liens qui sont historiques et très anciens. «Notre président suit ce qui se passe ici avec beaucoup d’intérêts et d’admiration pour la grande transformation qui habite ce pays aujourd’hui».
Créée après la Conférence nationale de 1990, la médiature de la République avait pour mission principale de contribuer à l’établissement de l’État de droit, de la démocratie et de la bonne gouvernance administrative et politique. Elle se doit, en d’autres termes, rechercher la paix sociale.
2 Commentaires
Ce n’est pas une bonne idée. Du tout du tout. C’est comme ces PDGistes de la première heure qui veulent coûte que coûte, accompagner le CTRI dans la transition.
Tu as raison mon fils NBHYBOM,c’est vouloir rester dans une situation de dominant à dominé comme ça été toujours le cas par le passé. Pitié pour le Gabon, A Ntare Nzame, pitié.