Reprise de la coopération Banque mondiale-Gabon : une bouffée d’oxygène économique
C’est une scène de ‘ménage financier’ qui s’achève. Après des semaines de froid et une mise à l’index de Libreville, la Banque mondiale vient d’acter son rabibochage avec les autorités gabonaises de transition. Au terme d’une cour assidue du ministère de l’Économie, l’institution multilatérale lève les suspensions de décaissements, validant les gages de bonne conduite présentés. Une réconciliation stratégique qui ouvre la voie aux plans de relance.
Un symbole fort, annonciateur de jours meilleurs. Après plusieurs semaines d’incertitudes, la Banque mondiale a officialisé la reprise de sa coopération avec le Gabon, validant ainsi la nouvelle orientation économique insufflée par les autorités de transition. Au terme d’une mission d’évaluation technique conduite en octobre, l’institution a fait le choix de renouer le dialogue, levant du même coup le gel des financements en vigueur depuis le 30 août dernier.
Par cette décision datée du 5 décembre, entérinée dans un courrier, daté du 11 décembre, au ministre de l’Économie Mays Mouissi, la Banque mondiale adresse un satisfecit aux réformes engagées par Libreville et salue les efforts consentis pour restaurer la confiance avec les bailleurs de fonds multilatéraux. Un mois après le retour en grâce auprès de la Banque africaine de développement (BAD), c’est un nouveau succès diplomatique pour le Gabon.
Concrètement, ce réchauffement des relations ouvre la voie au déblocage des financements cruciaux pour de nombreux projets de développement dans les secteurs clés de la santé, l’éducation ou encore les infrastructures. Autant de chantiers névralgiques qui vont pouvoir redémarrer, portés par des capitaux régénérés.
Pour matérialiser son engagement renouvelé, la Banque mondiale a même dépêché une équipe à Libreville afin d’initier les responsables gabonais aux nouveaux circuits de décaissements électroniques. Une coopération déjà opérationnelle, gage d’un partenariat fructueux retrouvé.
Après des semaines de doute, cet armistice financier récompensant les efforts du ministère de l’Économie pour normaliser les rapports exsangues avec les bailleurs de fonds, sonne donc comme une bouffée d’oxygène bienvenue pour une économie gabonaise encore vacillante du séisme économique et diplomatique consécutif au putsch du 30 août dernier.
3 Commentaires
Lorsque vous avez Mays Mouissi et Jean Gaspard Ntoutoume Ayi au ministère de l’économie et à la direction générale de la dette, vous ne pouvez pas vous attendre à moins que celà. Imaginer le PDG a mis à l’écart de telles compétences, c’est inimaginable !
Avec humilité, je ne peux que féliciter une fois de plus l’équipe gouvernementale, à la tête de laquelle son chef Raymond Ndong Sima. C’est la preuve que lorsqu’on se montre sérieux, le reste du monde ne peut que vous prendre au sérieux.
Nous avions projeté cette issue, vu que les banques utilisent plus ou moins les mêmes méthodes d’analyse de solvabilité (risques). Donc, dès lors que la BAD eût levé ses restrictions, nous attendions l’effet boule de neige chez les autres organismes internationaux de financement.
Ça sonne comme une grosse victoire pour le président de la Transition, le Gal Brice Clotaire Oligui Nguema. Je vous félicite mon général! Enfin le CTRI va disposer de fonds pour financer la Transition et les projets d’insfrastructure et les multiples projets sociaux en cours.
Aussi, avec la mise en place du Contrôle Général de l’Etat (CGE), nous osons espérer que vous, Chefs de l’Executif, allez exiger à vos equipes, éthique et orthodoxie dans la conduite des affaires des affaires de l’Etat. Que vous allez surtout doter le CGE de moyens et de suffisamment de pouvoir pour intervenir dans tout département et toute institution composant l’Etat, sans reserve.
Monsieur le président, sortez-nous du bourbier dans lequel certains nous ont enfermé. Nous vous faisons confiance.
Patriotiquement Vôtre!
Tout ce que vos PUTISTHISTES parlent c’est le travail d’Ali.le seul projet des putschistes faire chanter les enfants des pauvres les siens vivent à l’étranger avec Les cantines d’argent avait laissé en Espagne,qui a les doutes que vos putschistes n’ont des projets,