Communication : Le CTRI annonce 500 postes budgétaires pour les médias publics au Gabon
S’inscrivant dans la lancée imprimée depuis le coup de force du 30 août dernier, notamment dans sa volonté de résorber le chômage en créant des niches d’emplois dans tous les secteurs et en recrutant à nouveau dans la Fonction publique, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), dirigé par le général Brice Clotaire Oligui Nguema, a annoncé, le 11 décembre, l’ouverture de 500 postes budgétaires au profit des médias publics.
Dans un communiqué, le 11 décembre, le porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le lieutenant-colonel Ulrich Mamfoumbi Mamfoumbi, a annoncé la mise en place de 500 postes budgétaires. Des postes exclusivement réservés aux communicateurs des médias publics, a-t-il fait savoir.
Sachant que le chômage est quasiment endémique dans son pays, le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, tombeur d’Ali Bongo Ondimba, ne cesse, à la tête du CTRI, de rechercher des voies et moyens pour apporter des solutions à cette problématique. Après l’annonce de plus de 6200 postes budgétaires dans les secteurs de la Santé, de l’Éducation et d’autres domaines, le tour revient maintenant à la Communication.
«Afin de remédier à la situation de précarité sociale des personnels de médias publics, le président de la Transition, président de la République, Chef de l’État, le général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema a instruit ce jour, 11 décembre 2023, les services compétents de l’État aux fins de l’ouverture de 500 postes budgétaires au profit des agents de ce secteur important pour la vie de la Nation», a annoncé le lieutenant-colonel Ulrich Mamfoumbi Mamfoumbi, lisant le communiqué 033 du CTRI.
La démarche du CTRI devrait donc aider à contrer le chômage persistant et pallier la précarité dans laquelle vivent les travailleurs des médias publics. Ce, d’autant plus que de nombreux agents, en service à la Télévision et à la Radio nationales, opèrent en tant que collaborateurs extérieurs. Toute chose ne leur permettant pas de bénéficier de tous les avantages liés au travail qu’ils effectuent au quotidien.
En outre, de nombreux autres professionnels du secteur de la Communication, sortis des écoles de formations peinent à trouver emploi. Pis, les recrutements avaient été gelés pendant plus de 5 ans. Ce qui a campé les uns et les autres dans le chômage et les petits métiers.
La décision du CTRI participe ainsi des engagements pris par le président de la Transition dans le sens de l’amélioration des conditions de vie de la population en général, mais des acteurs du secteur médiatique public, en particulier.
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