Président sortant de l’Assemblée Nationale, Guy Nzouba-Ndama a été réélu le 27 février pour un quatrième mandat d’affilée.

Et un mandat de plus pour Nzouba-Ndama ! Président sortant de l’Assemblée nationale et candidat à sa propre succession, l’élu de la Lolo-Wagna a été porté le 27 février pour la quatrième fois à la tête de cette institution dont il tient les rennes depuis janvier 1997.
Présidé par le doyen de la 12e législature, Paul Mba Abessole, député du Rassemblement pour le Gabon (RPG, majorité), le vote s’est déroulé à huit clos et à bulletin secret. Ainsi, les 108 députés du parti au pouvoir, le Parti démocratique gabonais (PDG), les 3 députés du RPG ainsi que l’unique élu du Centre des Libéraux réformateurs (CLR, majorité), ont porté leur choix sur président sortant âgé de 66 ans.
Par ailleurs, le bureau de l’Assemblée nationale a été mis en place à l’issue de ce vote et se compose selon l’ossature suivante : Guy Nzouba-Ndama (Président), Daniel Ona Ondo (1er vice-président), Idriss Ngari (2ème Vice-président), Adrien Nkoghé Essingone (3ème Vice-président) , Jean Richard Syllon (4ème Vice-président), Paul Mba Abessole (5ème Vice-président, RPG, majorité), Denise Mekamne (6ème Vice-président ), Jonnatan  Ignoumba (1er Questeur), Moulengui Mabendé (2ème Questeur), Vincent De Paul Gondjout (1er Secrétaire), Narcisse Massala Tsamba (2ème Secrétaire, UPNR, opposition), Sylvain Momoadjambo (3ème Secrétaire), Marguerite Ndékayino (4ème Secrétaire), Jean Pierre Oyiba (5ème secrétaire), Joseph Mboumba (6ème Secrétaire).
Né le 17 juillet 1946 à Koula-Moutou, dans l’Ogooué-Lolo, Guy Nzouba-Ndama a commencé l’enseignement de la philosophie en septembre 1975, avant d’être directeur de l’Orientation à la Direction générale des Bourses et Stages en novembre 1975, tout en continuant à enseigner. De 1980 à 1883, il a été directeur général des bourses et stages avant d’être nommé au gouvernement comme ministre délégué auprès du Ministre d’État au Commerce et d’Industrie. Par la suite, il a été promu le 18 novembre 1987 au poste de ministre de l’Éducation nationale jusqu’en 1990, avant d’être conseiller politique du président Omar Bongo. Aux élections parlementaires de 1990, il a été élu à l’Assemblée nationale de Koula-Moutou, puis il a été président du Groupe parlementaire du PDG de 1990 à 1996. Il a été réélu à l’Assemblée nationale à l’élection parlementaire de décembre 1996. À la suite de la dernière élection Guy Nzouba-Ndama a été élu au poste de Président de l’Assemblée nationale le 27 janvier 1997.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. loeilkivoit dit :

    Qu’il y demeure à perpétuité!!!

  2. legabonais dit :

    bravo monsieur Guy Nzouba mais il faut déjà penser a nous presenter votre fils qui succedera puisqu’on est là que le peuple commence a le connaitre
    d’ailleurs a sujet je propose que le premier texte de loi voté pour cette 12 eme legislature soit le changement juridique de notre pays qu’on passe de république à royaume
    moi je me considere comme un sujet de sa majesté Ali BONGO

  3. MouNziRa dit :

    Ah caaa! Il quitte de prof en philosophie à directeur générale des bourses et stages… Le Gabon étais cool avant hein!!

  4. La Gabaonaise dit :

    vous dites Ali doit partir, quoi dire de notre cher Nzouba?

  5. Gabon d'abors dit :

    C’est du n’importe quoi, heureusement que la nature va faire son travail en le mettant au garage éternel!

  6. Gabon d'abors dit :

    C’est du n’importe quoi, heureusement que le monde entier sait que c’est juste un jeu!

  7. Christelle dit :

    Finalement il est le seul qui mérite cette place?

  8. Christelle dit :

    pourquoi les législatives alors?

  9. herlas dit :

    au gabon lorsk klk1 vient à occupé un poste klkonk il devient un mega super inteligent au point de pas vouloir le changé.seul zouba a la maitrise du palais léon mba raison pour lakel l pdg a eu 98pour cent à l’assemblé.bravo zouba, mais k ferront les gabonais lorsk tu decideras d’avaler ton acte de naissance?surement un autre zouba!!!!car la pol’tik du gabon devient une affaire de famille.
    le royaume Gabao

  10. GALFFANO dit :

    Moi je ne vois rien de bon dans ces soient disant remaniéments ou changement radical. Je pense qu’on peut avoir un gouvernement composé des « especes de Jurassik Park » et réussir une bonne gouvernance.En fait, ce qu’il faut comprendre c’est que le pb ne s’est jamais réellement au niveau des compétences, mais plutôt au niveau de l’exécution des projets.
    Rappelons que non seulement Omar ne voulait pas qu’une autre personne monte en popularité, au point qu’il ne liberait pas les budgets en totalité, mais aussi ne permettait pas une une auto-gestion du gouvernement. Ainsi, le premier ministre et ses ministres ne l’étaient que de noms et non de fond.
    Je suis d’accord avec celui qui dit que ce n’est une fois de plus que de la géopolitique. Pour ma part, si Ali voulait marquer un point fort, il aurait mieux fait de nommé un premier ministre autre qu’un fang, celà aurait été une réelle rupture. Sinon, quelle difference ya t-il entre un fang de l’estuaire et celui du woleu-Ntem?
    La vraie réponse est qu’Ali se sentant mal aimé au nord, il cherche une familiarité désespérée. A l’image de sa femme qui a arborée le maillot de PIERRE EMERICK pendant la CAN, pensant attiré la sympatie des fang. C’est dommage.
    En réalité Ali n’a absolument rien prouvé et n’a rien inventé car tous les projets existaient déjà et souffraient seulement de leur application; Donc d’une simple volonté.
    La réelle action forte que nous attendions d’Ali « le dictateur » c’était de se comporter en vrai démocrate,en:
    – Acceptant la biométrie au ,
    – Revoyant la constitution
    – Changeant la presidence de la cour constitutionnelle,
    – Changeant la présidence de l’assemblée nationale,
    – En faisant ramener le mandat presidentiel à 5ans, car au niveau ou nous en sommes, nous sommes partie pour une monarchie. Si ce ne sera pas son fils qui a 18ans aujourd’hui et qui aura 31ans d’ici 14 ans du pouvoir Ali, ce sera peut cetre JEFF Bongo ou un autre.
    Naîfs que nous sommes nous applaudirons encore, pour vue qu’il vienne créer des chantiers derrires lesquels lui même sera propriétaire.
    Aujourd’hui, plus de critique à l’action gouvernementale. TV+ fermé, les hebdomadaires EDZOBOLO et ECO du NORD le sont aussi.
    Quelles preuves veulent les gabonais pour comprendre que ce type est incompétent? Des millions englouttis dans une CAN pendant que la biométrie, les écoles, les hopitaux le smig et les routes restent au statut-co. Ho! je connais votre réponse, vous me direz qu’il lui faut du temps! Mais de quel temp parlons nous souvent?
    Vous imaginez que des projets qui avaient été passés aux études comme la constructions des logements pour 5000 par an, n’ont pas encore abouttit 2 ans passées? Dans les vrais pays démocratiques ALI aurait perdu toute crédibilité.
    Si le gabonais intellectuel n’est pas capable d’approcher ce type d’analyse, c’est que le GABON est définitivement perdu.
    GALLFANO QUI PASSE

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