Prouesse gouvernementale : la route d’Okolassi remise en état en moins de 24h
Moins de 24 heures après la rupture de la route nationale, à Okolassi, à une trentaine de kilomètres de Libreville, le gouvernement a réagi avec une promptitude inédite. Les autorités ayant immédiatement ordonné le démarrage des travaux de réhabilitation de ce tronçon stratégique, le trafic a été rétabli, ce 25 novembre en mi-journée, attendant des travaux définitifs pour résorber définitivement ce problème au PK35. De par le passé, on attendait plusieurs jours.
Confrontée aux fortes précipitations enregistrées quasiment sur l’ensemble du pays ces derniers jours, la route nationale numéro 1 n’a pas pu résister à Okolassi. Dans la nuit, du 24 au 25 novembre, les usagers ont été surpris par la rupture de la chaussée entrainant, de facto, l’interruption du trafic. Informées, les nouvelles autorités du pays ont promptement réagi commettant des entreprises pour apporter, au moins, une solution provisoire en attendant la réfection définitive de l’ouvrage. Ce samedi 25 novembre, en après-midi, c’est-à-dire moins de 24 heures après la catastrophe, le trafic a été rétabli pour le bien des usagers de l’unique voie de d’entrée ou sortie de Libreville vers l’arrière-pays. De par le passé, le règlement de ce type de catastrophe prenait quelques jours, attendant parfois le tollé des populations et des réseaux sociaux.
Mandaté par le président de la Transition, le générale Brice Clotaire Oligui, le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, accompagné de quelques membres du gouvernement, s’est rendu en matinée sur le lieu du sinistre. Au-delà de booster les ouvriers commis à la tâche, la délégation conduite par le chef du gouvernement est allée s’enquérir de l’étendue des dégâts concernant la rupture de la voie reliant Ntoum à la capitale gabonaise.
L’avarie s’est en effet produite sur le tronçon Ntoum-Okolassi. Un glissement de terrain consécutif aux fortes précipitations de ces dernières semaines et autres aléas, a entrainé la rupture de la route, de la canalisation DN1000 et le déboitement de la conduite DN1200 de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). L’incident a d’ailleurs contraint l’entreprise de fourniture d’eau potable à arrêter la station de production de Ntoum. Les travaux de réparation sont en cours. Pendant ce temps, les communes de Libreville, Akanda et Owendo sont encore privées d’eau.
Les usagers de la route nationale 1 saluent la promptitude du gouvernement et des autorités qui ont très vite pris la mesure de la situation en dépêchant sur les lieux plusieurs techniciens des travaux publics, de la SEEG et de la Société autoroutière du Gabon (SAG). Ceux d’entre eux en partance ou en provenance de Libreville peuvent donc souffler d’autant plus que nombreux ont enduré le calvaire pendant des heures.
De passage sur les lieux, le chef du gouvernement de la Transition a laissé entendre que les populations, victimes de cette avarie, ne seront pas oubliées par son équipe.
1 Commentaire
Les choses du sous-développement que nous avons permis entre tous en regardant sans rien faire comment une famille détruisait notre pays et transformait tout un pays en bénis oui-oui. Ali Bongo, président,je n’en revenais pas.
Et aujourd’hui tous ceux-là qui chantaient les louanges à la famille Bongo et ne bougeaient le petit doigt sont casés au Parlement, au Sénat et au gouvernement et au sein de la haute administration.
Une capitale avec une seule route d’entrée au XXIème siècle, comme quoi tout était possible dans ce Gabon riche habité par des pauvres.