Gabon : Zita Oligui Nguema consulte les femmes

Le 8 novembre, l’épouse du président de la Transition a lancé les «Ateliers de consultation des femmes du Gabon». À l’issue de ceux-ci, qui se tiendront jusqu’au 11 novembre, un livre blanc à poser sur la table du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) sera élaboré.

Instantané du deuxième jour des ateliers. © Gabonreview (Capture d’écran)

Le 8 novembre à Libreville, l’épouse du président de la transition a ouvert des Ateliers de consultation des femmes du Gabon. L’idée, permettre aux femmes d’exprimer leurs besoins, projets voire leurs intérêts dans différents domaines. Magistrats, chefs de quartier, représentant l’administration, les Forces de défense et de sécurité (FDS) ou encore les professions libérales et bien plus, elles ont en toute liberté exprimé leurs préoccupations. «Cette tribune est une réelle opportunité afin de faire connaître nos maux auprès de cette grande dame pour qu’elle puisse œuvrer pour ramener la paix», a déclaré la représentante des professions libérales. «Tous nos espoirs reposent sur vous madame la première dame», a-t-elle ajouté.

Zita Oligui Nguema posant avec des femmes leaders. © Gabonreview (Capture d’écran)

Au nombre des préoccupations exprimées par les différentes femmes, un statut particulier demandé par les femmes chefs de quartier, la nomination aux fonctions de commandement dans la justice des femmes magistrats, l’allocation aux femmes du secteur libéral d’une aide financière spéciale chaque début d’année, l’insertion de la discrimination positive dans la Charte de la transition et dans la future Constitution, la construction des haltes-garderies, centres de loisirs, la création d’un village artisanal permanent et bien plus. «Mesdames, j’ai bien écouté toutes vos propositions, vos projets», a déclaré l’épouse du président de la transition. 

«Au terme de ces trois jours, nous allons élaborer un livre blanc que nous poserons sur la table du Comité de transition», a poursuivi Zita Oligui Nguema. «Je prends la parole parce que je suis une femme. Et une femme leader comme vous. L’idée principale c’était d’écouter vos propositions. Ce n’est pas à moi de répondre, mais plutôt à ce Comité de transition de trouver des solutions», a-t-elle ajouté.