«Une lourde responsabilité historique » : le président du CND exhorte les institutions à la réussite de la transition
Dans un discours prononcé le 31 octobre dernier à l’ouverture de la deuxième session plénière ordinaire du CND, le président de cette institution, Séraphin Ndaot, a rappelé avec force le rôle historique dévolu aux institutions gabonaises pour réussir la transition politique en cours dans le pays.
Dans son discours du 31 octobre 2023 à l’ouverture de de la deuxième session plénière ordinaire du Conseil national de la démocratie (CND), Séraphin Ndaot, président de l’institution, a longuement insisté sur le rôle crucial dévolu aux institutions gabonaises durant la période charnière de transition venant de s’ouvrir au Gabon.
Séraphin Ndaot Rembogo n’a pas manqué de rappeler que le CTRI a inscrit dans son programme d’action la restauration des institutions comme priorité absolue. Et de rappeler également que la nécessité de refondre les organes de gouvernance des pays du continent noir avait déjà été soulignée par le président américain Barack Obama, appelant les dirigeants africains à se doter d’institutions nationales solides.
Plus récemment, a ramené Ndaot Rembogo, le président de la transition gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguema, a repris ce message, exigeant l’adoption d’institutions fortes pour ancrer la démocratie et la bonne gouvernance. Cette restauration des institutions, a insisté le président du CND, est plus que nécessaire au vu de la déliquescence du fonctionnement des organes étatiques gabonais, à l’origine de dérives financières, de dysfonctionnements et d’une défiance croissante envers les gouvernants. Les réformes institutionnelles engagées par les autorités de transition sont donc pleinement justifiées pour assainir et réhabiliter des institutions gabonaises exsangues.
S’adressant au Premier ministre Raymond Ndong Sima, Séraphin Ndaot a déclaré : «la prospérité de cette Transition en cours, mais surtout de son issue sont, pour une grande partie, entre les mains expertes du Parlement. En effet, les contours de la carte politique de la future République seront tracés par l’Exécutif et le Parlement avant le sacre référendaire. Nul doute que le rôle du Parlement sera prépondérant. C’est une lourde responsabilité historique que les deux Chambres devront assumer durant cette phase préparatoire cruciale.»
Évoquant spécifiquement le Sénat et l’Assemblée nationale, Ndaot a affirmé : «Madame la Présidente du Sénat de la Transition, Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale de la Transition, nous croyons qu’il serait superfétatoire de vous convaincre que la prospérité de cette Transition (populaire) en cours, mais surtout de son issue sont, pour une grande partie, entre les mains expertes du Parlement.»
Séraphin Ndaot a également tenu à rendre hommage aux parcours des parlementaires gabonais : «Mais, au regard de vos remarquables parcours personnels et à vos talents émérites de manager, nos compatriotes peuvent caresser le fervent espoir de jouir bientôt de la félicité tant espérée, dans notre essor vers la félicité inscrit dans le marbre de notre hymne national, la Concorde ; la Concorde de Damas Aleka, premier Président de l’Assemblée nationale.»
Le président du CND rappelle ainsi avec insistance le devoir de réussite qui pèse sur les épaules du gouvernement de transition, du Sénat et de l’Assemblée nationale. La mission qui leur incombe est capitale pour jeter les bases d’une nouvelle République démocratique et répondre aux attentes pressantes du peuple gabonais.
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