En soutien à la Transition en cours au Gabon, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), par la voix de sa première responsable, Louise Mushikiwabo, s’est engagée lundi à Libreville à participer à la rédaction de la nouvelle Constitution du pays ainsi qu’à l’organisation des prochaines élections.

Louise Mushikiwabo reçue, le 6 novembre 2023 à Libreville, par le président de la Transition au Gabon. © Com. présidentielle

 

Nouvelle rencontre en tête-à-tête entre Louise Mushikiwabo et les autorités issues du coup d’État du 30 août dernier au Gabon. Après le Premier ministre le mois dernier à New York, c’est à Libreville, lundi 6 novembre, qu’elle a rencontré le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema. Il s’est agi pour la secrétaire générale de l’OIF de s’enquérir de la situation politique actuelle dans le pays, des besoins et attentes du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) vis-à-vis de l’Organisation.

L’OIF pour sa part s’est proposé de soutenir la Transition au Gabon par sa participation à la rédaction de la nouvelle Constitution du pays. Elle se dit également disposée à travailler aux côtés des autorités à l’amélioration des registres électoraux et à l’organisation d’élections démocratiques au terme du régime d’exception actuel. «L’OIF, dans son action et sa mission politique, depuis de nombreuses années, s’est distinguée dans l’accompagnement des préparations de nouvelles Constitutions et de référendums. Nous sommes des spécialistes de la fiabilité des fichiers électoraux», a revendiqué Louise Mushikiwabo au terme de son entretien avec le chef de file du CTRI.

Au palais Rénovation où l’on a tenu à montrer à la patronne de l’OIF les avancées de la mise en œuvre de la Transition, tout en lui rappelant les objectifs qui y sont assignés, on s’est réjoui de la proposition d’accompagnement de l’organisation. «Ce soutien est un pilier essentiel pour le renforcement de notre démocratie», a apprécié Oligui Nguema sur le réseau social X.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Mezzah dit :

    Non, non, je m’oppose à cette initiative. Il s’agit ici de notre souveraineté et c’est aux gabonais d’écrire leur propre histoire, leur propre constitution.
    Monsieur le Président de la Transition, nous avons de vrais constitutionnalistes dans notre pays. L’OIF n’est qu’un instrument de la FranceAfrique tant décriée par les Africains. Non, nous ne voulons pas de l’aide proposée par cet organisme.
    Par ailleurs, nous savons que Mme Louise Mushikiwabo ne fait pas l’unanimité au sein de l’OIF. Et notamment ces relations tumultueuses avec la RDC, pays le plus francophone, sont connues.
    Nous ne voulons pas entendre qu’on nous dise un jour que les Gabonais étaient incapables d’écrire leur constitution, NON Monsieur le Président de la Transition, NON.

  2. Jean Jacques dit :

    Regarder moi ce s….,tu mets l’opposition le Gabon aujourd’hui est isolé le pays ne pas rester longtemps dans les mains des PUTISTHISTES, SANS PROJET DE SOCIETE,Comment comprendre le pays est sous les sanctions votre olingui se permet de louer la résidence de vice à un MONTANT DE 10O.OOO.OOO/MOIS ,un pays il ya le chômage,avec ce montant fou combien d’entreprises on peut créer, combien des logements sociaux on peut construire,ce vice n’a pas de maison il était dans le pétrole, les Bongos n’ont jamais pratiqué l’hypotisme c’est maintenant son père qui nomme les fangs pour cela primature est remplie des fangs

    • DesireNGUEMANZONG dit :

      Monsieur l’anglo-saxon,

      Quelques conseils de grammaire française:

      1-. Une phrase = un sujet + un verbe + un complément (d’objet direct, indirect, de temps, de lieu, de circonstance, de manière, etc.);

      2-. Une phrase = une principale + une subordonnée (relative, conjonctive, etc).

      N’ayons pas la mémoire courte! Ce sont vos amis qui ont ruiné le pays et créer tous les déséquilibres macroéconomiques actuels constatés: chômage endémique, dettes, faiblesse infrastructurelle, etc. Pire le non fonctionnement de la justice dans « notre grande démocratie ».

      De nombreuses entreprises ont été créées, certes, par vos amis avec les fonds publics. En revanche, elles ont leur siège social au Royaume-Uni, à Dubaï, (en France), etc. Peut-être à Andorre (un beau paradis fiscal) que vous connaissez!

      Les fang ne sont pas le problème de ce pays. Vous digressez! Il n’y a plus de fang, de téké, de punu, de bakota, de vili, de massango, etc. Il n’y a que des gabonais. Il n’y a plus d’opposition ni de majorité; Il n’y a que des femmes et des hommes « libres » qui ont ce projet ambitieux de (re)construire le Gabon (sans les Bongo).L’AGOA et le Commonwealth ne sont pas la priorité du moment.

      Je vais vous le redire une deuxième fois: si vous êtes intelligent, ne perdez pas votre temps à débiter toutes ces sornettes.

      So long, guy!

  3. Skeptic dit :

    Et pourquoi pas, voyons??!!

    Pourquoi les gabonais donnent cette impression que chacun peut se lever un matin avec les dernières idées pour venir les tester au Gabon? Donnons-nous vraiment une si piètre image de pitié de nous?

    Pour ma part, je suppose que ce sont les derniers soubresauts des dégâts engendrés à la tête de ce pays par l’équipe de paresseux-jouisseurs pendant 57 ans. Donc en clair, le président doit éduquer le monde (à l’intérieur et à l’extérieur), afin que tous comprennent que ce pays appartient aux gabonais et ils y sont souverains; et n pas un laboratoire où tester des solutions. Maintenant on parle même de communautés amies qui revendiquent leur gabonité! Aaaah çaaa!

    Patriotiquement Vôtre!

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