Le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) vient de mettre à la disposition des patients une cellule pour dénoncer les cas de mauvaises réceptions du personnel. Ce, en vue d’améliorer le service d’accueil et la qualité de la prise en charge des malades dans cette structure hospitalière publique. 

Le Centre hospitalier universitaire de Libreville dispose désormais d’une cellule de réclamations et de plaintes. © D.R.

 

Désormais, les patients admis au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) disposent d’un numéro vert le 066 00 79 39, pour dénoncer les mauvais traitements du personnel de santé. Cette cellule de réclamation et de plaintes mise à la disposition des patients permet d’adresser une réclamation relative à des difficultés rencontrées au cours de l’hospitalisation ou d’exprimer un avis face à une situation. 

«C’est tout simplement que nous puissions recueillir tous les avis les bons comme les mauvais. Les plaintes sur le passage des usagers au niveau du CHU de Libreville. Il y a un certain nombre de plaintes que ça soit au niveau de l’accueil ou au niveau du service. Et l’objectif de recueillir ces plaintes, c’est d’améliorer les choses», a déclaré Olivier Rebienot Pelegrin, directeur général du CHUL sur Gabon 1ère

Selon le directeur général, si quelqu’un se plaint d’avoir été mal reçu dans un service, «il faut qu’on sache quand cette personne s’est présentée dans ce service. Qui est-ce qu’elle a vu pour que nous puissions savoir qu’est-ce qui s’est passé exactement. Nous allons regrouper ses informations et s’il s’avère que la plainte est avérée, nous allons prendre les mesures disciplinaires qu’il faut», a-t-il indiqué.

La création de cette cellule de réclamations et de plaintes au sein du CHUL intervient dans un contexte où depuis plusieurs années, les patients dans cette structure hospitalière se plaignent du service d’accueil et du manque de certains consommables pour la prise en charge des malades. Cette situation met en mal le fonctionnement du principal établissement sanitaire du pays.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. KIEM dit :

     » Le Médecin traite, le personnel maltraite » Ferdinand EZEMBE, psychologue camerounais

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