L’ex-Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, va jouer les prolongations à la prison centrale de Libreville. Placée sous «un mandat de dépôt de 10 jours», son avocat n’a visiblement pas convaincu le juge d’instruction du tribunal de Libreville, ce lundi 23 octobre, au bout de cette période qui aurait permis sa libération provisoire. Elle demeure donc pour le moment dans les geôles de «Sans-Famille». 

L’ex-première dame est poursuivie pour concussion, détournement de fonds, blanchiment de capitaux, recel, faux et usage de faux. © Facebook/sbongoondimba

 

Présentée ce lundi 23 octobre, à nouveau, devant le juge d’instruction du tribunal spécial de Libreville, l’ex-Première Sylvia Bongo n’a pas obtenu sa liberté provisoire, malgré tous les arguments déployés par son conseil. L’audience ayant, à ce qu’il semble, porté exclusivement sur la libération provisoire ou son maintien en prison. Comme récemment expliqué par des sources judiciaires, au bout du mandat de dépôt pour 10 jours, l’inculpé ou son avocat ayant sollicité un délai pour préparer la défense, a été revue par le juge d’instruction qui, «malheureusement», a décidé d’un mandat de dépôt non déterminé.

C’est donc le cas de Sylvia Bongo puisque les magistrats ont plutôt confirmé le mandat de dépôt qui lui a été décerné le 12 octobre dernier. Elle demeurera ainsi à la prison de Gros-Bouquet jusqu’à l’ouverture de son procès. 

Avant cette étape, dix jours auparavant, l’ex-première dame avait écopé d’une période de détention de 10 jours conformément à la loi, en attendant la suite de la procédure engagée contre elle. Son avocat avait sollicité un délai pour préparer la défense. Si cela fait partie des «droits de la défense», il est clair qu’«on ne peut pas aller au-delà». D’où la confirmation du mandat de dépôt.

Inculpée le 29 septembre dernier par le procureur de la République, puis assignée à résidence à la suite du coup d’État du 30 août dernier, l’ex-première dame est poursuivie pour blanchiment de capitaux, faux et usage de faux, recel.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Lavue dit :

    Tel père , telle fille. Le père était un grand délinquant de la Francafrique. Comment aurait-il été différent avec la fille. Des gens sortis de nulle part qui se retrouvent à la tête d’un pays qu’ils ne maîtrisent ni l’histoire, ni aucune des langues locales, ni les mœurs et coutumes. Comment a-t-on cru que ça pouvait marcher?

    Le soit disant mariage avec ALI-BONG était semble-t-il marché conclu sur la base d’arrangements mercantiles. Pendant tout le règne d’ALI ça s’est bien vu, que de la mise en scène. LL peuple n’est pas dupe.
    Le peuple attend une condamnation à la hauteur des délits commis, mais surtout une récupération des biens du Gabon, notre pays.

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