Lors de la 4e Commission de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU), le 11 octobre dernier à New York, le Gabon, à travers son conseiller chargé des programmes des Agences des Nations Unies, Léa Berthiana Bouanga Ayoune, a réitéré son appui au Maroc dans le cadre du différend régional autour du Sahara occidental. Toute chose indiquant que les autorités de la Transition au Gabon soutiennent le processus politique mené sous les auspices de l’ONU.

La conseillère des Affaires étrangères, Lia Bouanga Ayoune, s’exprimant à l’ONU. © D.R.

 

Le Gabon a réitéré, le 11 octobre dernier à News York, lors de la 4e Commission de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU), sa position sur le différend frontalier concernant le Sahara occidental. La voix du Gabon a été portée par la Conseillère des Affaires étrangères, Lia Bouanga Ayoune. 

Selon de nombreux médias du royaume chérifien, citant la représentante du pays du général Oligui Nguema, le Gabon réitère son appui à l’initiative marocaine d’autonomie, d’autant qu’«elle présente des perspectives crédibles et rassurantes permettant non seulement de mettre fin à l’impasse politique actuelle, mais aussi de parvenir à une solution politique acceptable et négociée».

Si elle fait savoir que plus d’une centaine de pays ont exprimé leur soutien au règlement proposé par le Royaume pour mettre fin à ce conflit artificiel, la diplomate gabonaise a, également, salué les efforts de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan de Mistura, qui «œuvre incessamment en faveur de la relance du processus politique sous les auspices exclusifs des Nations Unies».

Pour Lia Bouanga Ayoune, le regain diplomatique est un «signe encourageant» qui appelle à la reprise du processus des tables rondes autour des quatre participants, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le «Polisario», invitant l’ensemble des participants à s’engager tout au long de ce processus, dans un esprit de compromis, en vue de parvenir à une solution politique au différend régional sur le Sahara marocain, tel que recommandé par les résolutions du Conseil de sécurité.

Lors de cette 4e Commission, une résolution a été votée appelant l’ensemble des parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général de l’ONU et son envoyé personnel pour parvenir à une solution politique à ce différend régional sur la base des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité depuis 2007. Elle soutient ainsi le processus politique basé sur les 19 résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, en vue d’aboutir à une solution «politique juste, durable et mutuellement acceptable» à cette question du Sahara occidental.

Au nom du Gabon désormais dirigé par les militaires, la diplomate a indiqué que son pays encourage le Maroc à poursuivre ses efforts à préserver le cessez-le-feu et sa coopération avec la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), appelant toutes les autres parties à faire de même dans l’intérêt de la sécurité et de la stabilité de toute la région.

 
GR
 

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