Alors que ses fils sont emprisonnés dans le cadre du scandale de la ‘’Young Team’’, l’ancien imam de Libreville, Ismaël Océni Ossa, est convoqué par le B2. Le nom de ce notable musulman est souvent revenu dans les griefs contre ses enfants, poursuivis pour détournement de fonds publics et autres malversations. Sa convocation relance les interrogations sur d’éventuelles nouvelles arrestations dans cette affaire ouverte depuis la prise de pouvoir par l’armée fin août.

Si les mobiles de cette convocation demeurent méconnus, le nom de l’ancien imam de Libreville est souvent revenu dans les griefs faits à ses deux enfants. © GébonReview

 

Alors que ses fils Mohamed Ali Saliou et son frère Abdoul Océni séjournent à la prison centrale de Libreville depuis quelques semaines, Ismaël Océni Ossa est l’objet d’une convocation devant la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire (DGCISM), également appelée B2. Plus exactement à la Direction des contre-ingérences (DCI).

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Si les mobiles de cette convocation demeurent méconnus, le nom de l’ancien imam de Libreville est souvent revenu dans les griefs faits à ses deux enfants. Membres de la «Young Team» ayant pour chef Noureddin Bongo Valentin, ces derniers sont poursuivis pour présomption de détournement des fonds publics, blanchiment de capitaux, complicité de falsification de la signature du président de la République et association de malfaiteurs.

Des faits mis au grand jour, au lendemain de la prise du pouvoir par les forces de défense et de sécurité (FDS). À ce qu’il semble, la justice gabonaise, à travers ces artifices, voudrait savoir si l’ancien président du Conseil supérieur des affaires islamiques est réellement mêlé aux motifs ayant obligé les FDS à prendre le pouvoir le 30 août dernier, interrompant ainsi le processus électoral.

Lors d’une récente déclaration, le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Libreville, André Patrick Roponat, annonçait la poursuite des enquêtes et de possibles nouvelles interpellations dans le cadre de cette actualité impliquant des jeunots à peine imberbes.

Pour l’heure, les raisons de la convocation de l’ancien président du Conseil supérieur des affaires islamiques restent méconnues.

 
GR
 

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