La première étape de la campagne de régularisation des artisans miniers nationaux est lancée ce lundi 16 octobre dans la commune de Ndjolé, dans la province du Moyen-Ogooué. Les équipes du ministère des Mines ont fait le déplacement pour la seconde ville migovéenne le dimanche 15 octobre. Un long périple qui s’étendra sur l’ensemble du territoire au cours des trois prochains mois afin de permettre aux artisans d’exercer en toute légalité.

Les équipes du ministère des Mines présent à Ndjolé pour le lancement de la campagne de régularisation des artisans miniers nationaux, le 15 octobre 2023. © Min des Mines

 

Dans la foulée de la levée de la mesure interdisant l’orpaillage au Gabon, les équipes du ministère des Mines sont arrivées le 15 octobre 2023 dans la ville de Ndjolé, dans le Moyen Ogooué, pour le lancement ce lundi 16 octobre de la vaste campagne de régularisation des artisans miniers gabonais. Annoncée le 11 octobre dernier par le ministre des Mines, Hervé Patrick Opiangah, cette régularisation va consister en la délivrance aux artisans miniers gabonais de cartes officielles qui leur permettront d’exercer désormais en toute légalité. 

© Min des Mines

Après Ndjolé et le reste de la province du Moyen-Ogooué (du 16 octobre au 5 novembre 2023), les équipes du ministère des Mines poursuivront vers les provinces du Woleu-Ntem et de la Ngounié (du 13 novembre au 3 décembre 2023), de la Nyanga (du 4 décembre au 11 décembre 2023), de l’Ogooué-Ivindo (du 6 décembre au 26 décembre 2023), du Haut-Ogooué (du 14 décembre au 23 décembre 2023), de l’Ogooué-Lolo (du 24 décembre2023 au 13 janvier 2024) et enfin, de l’Estuaire (du 29 décembre 2023 au 4 janvier 2024). 

Selon le ministère des Mines, si l’autonomisation des populations rurales est au cœur du processus de relance de l’activité minière artisanale, il n’en demeure pas moins que le Gabon, dans le cadre de ses engagements environnementaux, ne ménagera aucun effort, afin de s’assurer que les sites retenus pour les exploitations artisanales respectent  les normes en matière d’environnement, conformément à la loi minière en vigueur au Gabon. Mais également, que le processus d’exploitation de l’or respecte la Charte éthique et environnementale à laquelle s’engage chaque artisan lors de la souscription à la carte d’exploitation artisanale auprès du ministère des Mines.

 
GR
 

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