Gabon : Pas de réticence des investisseurs après le coup d’État, selon Abbas Mahamat Tolli
Malgré le coup de force ayant renversé les anciennes autorités gabonaises le 30 août dernier, le Gabon semble encore et toujours attractif pour les investisseurs. Abbas Mahamat Tolli, le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) s’est exprimé sur la question, lundi 25 septembre, lors d’une conférence de presse par visioconférence. Pour lui, «les papiers de la dette du gouvernement du Gabon continuent à être prisés et les gens se l’arrachent».
À l’issue de la 3e session du Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), le 25 septembre dernier, le gouverneur de la Banque centrale de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), Abbas Mahamat Tolli, s’est prononcé sur le cas du Gabon impacté par le coup d’État du 30 août dernier.
Au regard du déroulement des activités et du cours normal de la vie au Gabon, notamment après le changement institutionnel à la tête du pays, le gouverneur de la BEAC rappelle que les autorités ont bien dit leur volonté de respecter les engagements internationaux du pays.
«Aujourd’hui, nous n’avons aucune indication de défiance par rapport à la situation que nous observons au Gabon. Nous ne ressentons pas, aujourd’hui, une quelconque réticence de la part des investisseurs puisque les papiers de la dette du gouvernement du Gabon continuent à être prisés et les gens se l’arrachent», a-t-dit le gouverneur de la Banque centrale qui souligne d’ailleurs la confirmation du respect des engagements internationaux par les très autorités du pays.
Toutefois, Abbas Mahamat Tolli fait savoir que «tout cela est un peu récent» et «qu’il faut observer et observer les politiques économiques qui vont être menées par les nouvelles autorités».
De ce fait, estime-t-il, «tout cela va être apprécié par les investisseurs et les partenaires économiques du pays». Ce, d’autant plus qu’il note qu’«il est assez hâtif aujourd’hui de tirer les conclusions». «Mais ce qu’on observe, c’est que ce n’est pas une défiance», a-t-il rassuré.
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