Gabon : Assélé favorable à une transition plus longue
Pour donner toutes ses chances au pays d’amorcer un changement durable, le président du Centre des libéraux-réformateurs (CLR), Jean Boniface Assélé souhaite que l’on donne du temps à la transition au Gabon.
Rien ne sert de se presser. Au Gabon où la transition s’est ouverte le 30 août dernier dans le but d’aboutir à la restauration des institutions, à contre courant de ceux qui exigent sa limitation à deux ans maximum, certains à l’instar de Jean Boniface Assélé sont favorables à lui accorder plus de temps. «Il faut laisser du temps à la transition», a-t-il déclaré mardi 26 septembre au terme de sa rencontre au palais Rénovation avec le général Brice Clotaire Oligui Nguema.
Comme pour répondre ironiquement aux pressions exercées par certains, y compris au niveau international et sous-régional, le président du CLR défend en effet que «ce n’est pas une affaire de deux ou quatre jours». Il estime pour sa part que le processus en cours pourrait durer trois ans et même plus pour parvenir aux résultats escomptés pour le bien du peuple gabonais, le même qui, rappelle-t-il, sera invité à trancher par référendum dans les prochains mois.
Oncle d’Ali Bongo, Jean Boniface Assélé s’est positionné contre le président déchu lors des élections générales d’août. Au final, sa candidature à la présidentielle n’avait pas été retenue par le Conseil gabonais des élections (CGE).
1 Commentaire
Non mon petit frère et grand VOLEUR Assele. Deux ans maximum pour une transition réussie c’est bien faisable. S’éterniser dans une transition, ce ne sera plus une transition. Ce sera tout simplement le retour à un régime assoiffé de pouvoir comme tu en as connu avec Omar Bongo des plateaux batekes qui avait fait de toi le tout puissant général de la police et qui semait la terreur durant les années 1985 -1989.
Mon fils Brice Clotaire Oligui Nguema, les conseils d’un VOLEUR ne sont jamais de bons conseils. Assele ne peut rien t’apporter mon fils. Il peut même s’estimer de ne pas être en prison pour beaucoup de choses, y compris sa passion pour les petites filles. Pitié de lui.A Ntare Nzame. Pitié.
Mon fils Brice Clotaire Oligui Nguema, deux ans de Transition MAXIMUM suffirait pour bien asseoir notre pays. Et comme je n’ai cessé de le faire savoir, je me répète encore : NE CONFIONS PLUS JAMAIS LES PLEINS POUVOIRS À UN SEUL HOMME. C’EST EXTRÊMEMENT DANGEREUX POUR NOTRE PAYS DE FAIRE ENCORE CELA. PLUS JAMAIS ÇA AU GABON SVP.