Alexandre Barro Chambrier espère voir en liberté dans les prochains jours ses compagnons Mike Jocktane et Thérence Gnembou placés sous mandat de dépôt à Oyem. Selon le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), dans leur action, il n’y avait pas de volonté de déstabiliser l’État gabonais.

Mike Jocktane (à droite) et Therence Gnembou. © Gabonreview

 

Détenus à la prison d’Oyem depuis le 11 septembre, à la suite de leur arrestation à la frontière entre le Gabon et la Guinée équatoriale où ils tentaient de se rendre avec une missive compromettante d’Albert Ondo Ossa, Mike Jocktane et Therence Gnembou pourraient retrouver leur liberté dans les prochains jours. C’est du moins ce que pense Alexandre Barro Chambrier au cours de sa rencontre avec la presse le 20 septembre 2023 au siège de son parti le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM). 

Sans rentrer dans le détail de l’affaire pour laquelle il ne dispose pas de tous les éléments, Alexandre Barro Chambrier a néanmoins dit qu’il n’y avait pas de volonté de déstabiliser l’État. Ce, dans la mesure où la veille ils étaient tous ensemble à la présidence de la République pour d’une certaine manière reconnaitre l’action des militaires. «Je crois que dans leur esprit il était question de prendre des contacts, d’échanger avec des personnes d’un pays voisin. Mais qu’il n’y avait pas de volonté de déstabiliser l’État gabonais, d’ailleurs le président de la Transition lui-même était dans ce pays. Comme le calendrier fait bien les choses et j’ai bon espoir que dans les jours qui viennent, ils seront libérés», a expliqué Alexandre Barro Chambrier. 

Le 5 septembre dernier à la frontière Gabon-Guinée équatoriale, l’homme de Dieu et le président du Parti réveil citoyen (PRC) ont été appréhendé en tentant de se rendre en Guinée équatoriale. Ils étaient porteurs d’un message d’Albert Ondo Ossa, le candidat consensuel de la plateforme Alternance 2023, destinée aux autorités équato-guinéennes. Dans cette correspondance, Albert Ondo Ossa sollicitait l’intervention du pourvoir de Malabo afin de rétablir l’ordre constitutionnel au Gabon. Ce, après le renversement par les militaires, du président sortant, Ali Bongo qui venait d’être déclaré vainqueur dudit scrutin. Ils sont poursuivis pour «allégations mensongères».

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire