Soupçons de trafics : Noureddin et compagnie déférés la semaine prochaine ?
Contrairement aux rumeurs relayées jeudi sur les réseaux sociaux, le procureur de la République André-Patrick Roponat a confié à l’AGP que le fils d’Ali Bongo, ses collaborateurs et d’autres proches du Président déchu, qui sont soupçonnés de «trafics» divers, ne devraient probablement passer devant le juge que la semaine prochaine, d’autant que l’enquête se poursuit. Certains ont néanmoins été aperçus ce vendredi au tribunal de Libreville.
Interpellés aux premières heures de l’installation du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) à la suite du coup d’État du 30 août 2023, Noureddin Bongo-Valentin et plusieurs autres collaborateurs et proches d’Ali Bongo, selon de nombreux internautes, ont été présentés au juge jeudi 14 septembre. L’«information» a été abondamment partagée sur les réseaux sociaux. Sauf qu’en réalité, il n’en est rien. Le fils du président de la République déchu et d’autres personnes soupçonnées de trafics divers ne devraient prendre le chemin du tribunal qu’après l’enquête en cours.
«Le déferrement pourrait se faire la semaine prochaine, le temps d’éclairer des zones d’ombres», a confié jeudi à l’AGP le procureur de la République, près le Tribunal de première instance de Libreville. Pour André-Patrick Roponat, il ne s’agit donc que d’une rumeur, «une intox», comme il en circule beaucoup depuis quelques jours.
La traque des personnes impliquées dans les détournements présumés de deniers publics, concussion, trafics de stupéfiants, blanchiment des capitaux, etc. se poursuit. Déjà appréhendés, Noureddin Bongo Valentin, Jessye Ella Ekogha, Ian Ghislain Ngoulou, les frères Oceni, Cyriaque Mvouradjami, Steeve Nzegho Dieko restent en interrogatoire.
Selon des informations concordantes, plusieurs des personnes citées ont été aperçues ce vendredi 15 septembre au tribunal. Ce qui laisse penser qu’elles ont été entendues par le procureur, mais surtout que l’enquête s’est accélérée ces dernières heures. Certains, dit-on, devraient effectivement revenir au palais de justice de Libreville lundi ou mardi prochain. Ils pourraient, à la suite de cette audition, se voir délivrer un mandat de dépôt.
7 Commentaires
Omar Bongo a mal éduqué ses enfants, l’amour du gain qui ne vous appartient et du pouvoir illégitime. Ali a été encore pire exemple que le grand-père pour Nourredine. A quoi ca sert de gagner le monde si vous perdez votre âme? A quoi sert de confisquer de façon illégitime pour une gloire éphémère si pour les générations qui suivent votre nom devient une malédiction pour votre descendance. A jamais le nom Bongo est devenu le plus méprisable du Gabon, le plus difficile à porter.
30 ans de réclusion criminelle pour vol et abus de biens publics et de faire du Trésor Public leur argent de poche.Qu’on n’oublie surtout pas Don Corléone Ali Baba Bongo
« La traque des personnes (…) se poursuit… » Mais ce n’est JAMAIS la traque d’Ali Bongo ou de Pascaline Bongo ou de Frédéric Bongo ou de Sylvia Bongo. Pourquoi ? Ne me dites surtout pas qu’ils ont les mains propres. A Ntare Nzame.
Mon fils Brice Clotaire Oligui Nguema, si tu protèges ces gens, c’est qu’ils sont avec toi dans ce vrai-faux coup d’Etat. Tu dois arrêter ces Bongo et d’autres qui ont détournés des sommes abyssales. Détournements qui ont rendus les Gabonais dans une extrême pauvreté pendant plusieurs décennies.
Félicitations pour l’arrêt de Nourredine Bongo qui se voyait déjà président du Gabon un jour. Mais, A Ntare Nzame, il n’est pas le seul. Il faut arrêter Ali Bongo, Pascaline Bongo, Frédéric Bongo, Sylvia Bongo, Etc.
Mon fils Brice Clotaire Oligui Nguema, tu as la POSSIBILITÉ de faire du Gabon, ENFIN, une nation PROPRE. Si vraiment, après le coup d’Etat (vrai-faux ?), tu ne te sens pas LIBRE, tu es MANIPULÉ (ou par la France « encore « , ou par Pascaline et d’autres…), N’AIS PAS PEUR DE LE FAIRE SAVOIR AU PEUPLE GABONAIS QUI T’A FÉLICITÉ(toi et le reste des forces armées du Gabon)POUR AVOIR LIBÉRE LE PAYS.
Mais nous, peuple Gabonais, nous ne voulons pas d’une pseudo libération. Nous voulons d’une TOTALE et VRAIE libération du pays. A Ntare Nzame. Fais ça, et ton nom restera gravé POSITIVEMENT dans l’histoire de notre pays. D’avance, nous te disons un grand AKIBA.
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mon fils Brice Clotaire Oligui Nguéma, tu sais que Serge Makaya te soutient à 100%. Merci pour la libération du pays des Bongo. En espérant que cette libération est sincère, sans calcul (France encore ou famille Bongo tel Frédéric ou Pascaline ? Nous n’en voulons plus du tout).
Mon fils Brice Clotaire Oligui Nguéma, il parait que tu n’as pas les mains SI BLANCHES que ça (https://www.gabonreview.com/proprietaire-de-3-maisons-a-554-millions-de-fcfa-aux-usa-oligui-nguema-invoque-le-respect-de-la-vie-privee/)…
Si c’est le cas, Serge Makaya te propose de vendre ces biens mal acquis et remettre le montant à une œuvre caritative ou construire des logements GRATUITS pour les plus PAUVRES d’entre les pauvres du Gabon (sans rien attendre d’eux en retour).
Et si tu optes pour ça, je t’invite aussi à éviter à tout prix tes deux provinces de parentés que sont le Haut-Ogooué et le Woleu-Ntem (chez-moi aussi)…
OPTES PLUTOT POUR LA NYANGA OU JE NE SAIS QUELLE AUTRE PROVINCE DU GABON.
Et tu seras VRAIMENT aimé du peuple Gabonais. A Ntare Nzame.
Mon fils Brice Clotaire Oligui Nguéma, A Ntare Nzame, tu es mon fils aussi.
JE CONNAIS TRES BIEN TON PAPA. AKIEEEEEE!!!! Si tu aimes VRAIMENT le Gabon, débarrasses-nous des BONGO pour toujours… A Ntare Nzame !!!
Et aussi de la France… Mais pour la France, tu peux attendre…
Même après ton départ, SI TU DONNES VRAIMENT LE POUVOIR AU CIVIL, ON S’AURA S’EN SORTIR AVEC CETTE MERDE QU’EST LA FRANCE… A NTARE NZAME…
A NTARE NZAME… POUR LA JEUNESSE GABONAISE… https://www.youtube.com/watch?v=sOnqjkJTMaA
il parait que des crimes financiers sont plus fortement punis que les crimes de sang. Attendons de voir, il va bien falloir désengorger la prison de gros bouquet et en construire une nouvelle. Mais les nouveaux coupables présumes innocents doivent être mis dans l’ancienne pour comprendre que les conditions cacérales maintes fois décriées n’ont jamais été prises en compte.