Les anciens agents du Copil et du Copivac ont saisi la Primature ce mercredi 13 septembre afin de trouver des solutions à leurs problèmes de salaire et d’intégration à la Fonction publique. 

Les anciens agents du Copil et du Copivac faisant leur déclaration devant la Primature, le 13 septembre 2023. © Gabonreview

 

Après avoir déposé un courrier ce mercredi 13 septembre 2023 au cabinet du Premier ministre de la Transition, les agents ayant participé à la riposte de la Covid-19 au Gabon ont fait une déclaration devant la Primature afin d’attirer l’attention des plus hautes autorités sur leur situation. Réunis au sein du Collectif national des agents du Copil et du Copivac (CNACC), ses agents réclament le paiement intégral de leurs primes de restauration et leurs intégrations à la Fonction publique.

«Il est de notre devoir, aujourd’hui, de faire part de certaines inquiétudes qui nécessitent une attention immédiate de votre part. Monsieur le Premier ministre, nous sollicitons votre intervention immédiate pour résoudre cette situation critique qui n’a que trop duré et qui menace la cohésion sociale. La balle est dans votre camp ! Et nous espérons que vous agirez avec diligence pour trouver une solution qui rétablira l’ordre naturel des choses», a déclaré Gatien Davy Sima Ebane, porte-parole du collectif. 

Cette situation précaire et difficile rencontrée par ces agents date depuis bientôt deux ans pour certains et trois ans pour d’autres. «Nous avons fait preuve de patience et avons essayé de résoudre nos différends de manière interne, mais nos efforts ont été vains», a-t-il indiqué. Au cours de cette déclaration, les anciens agents du Copil et du Copivac ont lancé une mobilisation générale sur le territoire national à leurs collègues médecins, infirmier, biologiste ou logisticien ayant participé à la riposte contre la Covid-19. 

Le Copil et le Copivac ont été des acteurs majeurs dans la lutte contre la Covid-19 dans une période particulièrement critique pour le Gabon et pour le monde entier.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Akoma Mba dit :

    Et dire que le COPIL AVAIT REÇU TELLEMENT DE FRIC de la part des organismes internationaux. Il faudrait que Sylvia Bongo et son petit ministre de la santé répondent. On pourrait commencer par saisir leurs biens pour payer tous ces travailleurs laissés pour compte qui ont rendu des services en des moments aussi pénibles.

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