Suite à la diffusion sur Gabon 1ère d’un enregistrement audio attribué à deux candidats de l’opposition dans un projet de déstabilisation du pouvoir, le Parti démocratique gabonais (PDG) invite le gouvernement et les Forces de défense et de sécurité à prendre toutes les mesures nécessaires à la protection des personnes tout le long du processus électoral.

Joe Malph Divassa au cours de sa déclaration, le 22 août 2023 à Libreville. © Gabonreview

 

À quatre jours des élections générales, le Parti démocratique gabonais (PDG), soucieux de la vie de la population, invite le gouvernement et les Forces de défense et de sécurité à prendre toutes les mesures nécessaires à la protection des personnes et des biens tout au long du processus électoral. Ce, de la volonté exprimée par certains candidats aux élections présidentielles de parvenir au pouvoir par tous les moyens.

«Le Parti démocratique gabonais, prenant à témoin l’opinion nationale et internationale, révèle pour le condamner avec force la stratégie du chaos pensée par certains candidats de l’opposition gabonaise pour parvenir à leurs fins au mépris des lois et de la morale dont ils se réclament pourtant à longueur de discours et de déclarations», Joe Malph Divassa, secrétaire général 2 chargé de la communication du PDG.

Selon le secrétaire général en charge de la communication, alors que le chef de l’État a, à maintes occasions, appelé à des élections aux lendemains apaisés, une information reçue le 21 août, à travers un audio devenu viral sur les réseaux sociaux, est venue troubler le climat de cette campagne. «Une conversation en tête à tête entre deux candidats aux élections présidentielles dont il ne fait aucun doute sur l’authenticité a ainsi été rendue publique», a-t-il indiqué. D’après lui, l’ethnisme, le repli identitaire, le partage anticipé du gâteau, l’appât du gain, et, plus grave encore, la collusion avec des puissances étrangères sont ainsi les voies et moyens envisagés directement par les deux interlocuteurs dans leur stratégie de «prise de pouvoir».

Pour le PDG, se montrer prêt à pactiser avec des personnalités politiques extérieures et des États étrangers relève à ce stade d’un complot susceptible de recevoir l’incrimination «d’acte de haute trahison». Aussi, créer les conditions d’une intervention extérieure en songeant à des pertes en vies humaines est tout aussi une logique criminelle qu’il faut d’ores et déjà dénoncer. C’est pourquoi, en toute responsabilité, le PDG appelle chaque citoyen gabonais à la vigilance et à la prise de conscience du danger que certains acteurs politiques font courir au pays.

Cet évènement intervient dans un contexte où au Gabon, la campagne électorale était sans incident jusqu’à ce jour. Le PDG ainsi que les autres candidats sont très actifs sur le terrain depuis l’ouverture de la campagne pour susciter les voix des électeurs pour une victoire au soir du 26 août 2023. Noter que le parquet de la République a ouvert une enquête sur les conversations téléphoniques des deux candidats à la présidentielle.

 
GR
 

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